Lutte contre la traite des personnes : Professionnels des médias et journalistes associés au combat

Durant ces 5 jours, les professionnels des médias et journalistes s’imprégneront des notions en lien avec la traite des personnes en vue de mieux sensibiliser le public en retour. (Ph: Dr)
Durant ces 5 jours, les professionnels des médias et journalistes s’imprégneront des notions en lien avec la traite des personnes en vue de mieux sensibiliser le public en retour. (Ph: Dr)
Durant ces 5 jours, les professionnels des médias et journalistes s’imprégneront des notions en lien avec la traite des personnes en vue de mieux sensibiliser le public en retour. (Ph: Dr)

Lutte contre la traite des personnes : Professionnels des médias et journalistes associés au combat

Le 27/02/23 à 18:00
modifié 27/02/23 à 18:00
Une vingtaine de professionnels des médias et des journalistes ivoiriens et guinéens participent à un renforcement des capacités, dans le cadre du projet d’appui à la lutte contre la traite des personnes dans les pays du Golfe de Guinée, financé par l'Union européenne.

A l’ouverture de cet atelier ce lundi 27 février 2023, à la Riviera-Palmeraie (Abidjan-Cocody), la représentante de la ministre ivoirienne de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Gbey Emilie, a relevé le rôle crucial des médias dans la société.

Pour elle, il est donc important d’associer les journalistes dans la chaîne des acteurs de lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite des migrants. Des maux qui, dit-elle, nuisent aux populations. « C’est pourquoi cet atelier vient à point nommé pour permettre aux participants de s’imprégner des notions liées à la traite des personnes et tous ses corollaires », a mentionné l’émissaire de la ministre Myss Belmonde Dogo.

Il s’agit durant ces cinq jours (du 27 au 3 mars 2023), selon Lucie-Amélie Blocquaux, chargée du Programme migration et Etat civil à la Délégation de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, de favoriser un partage d’expérience, la mise en réseaux des journalistes dans ces deux pays voisins. Elle n’a pas manqué de préciser que les journalistes sont des acteurs essentiels des actions engagées contre ce phénomène qui mine la société.

Leur rôle sera tout d’abord de s’approprier les notions de lutte contre la traite des personnes. Ils devront par la suite les répercuter dans leurs articles et reportages à l’effet de sensibiliser le grand public afin qu’il puisse être plus attentif au fléau.

Un phénomène qui, au dire de la représentante de la ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, n’épargne aucun pays du monde. Comme conséquence, ajoute-t-elle, il porte atteinte à la dignité des victimes, les enfermant dans une vulnérabilité sans précédent. La Côte d’Ivoire par sa position géostratégique est concernée aussi bien par la traite des personnes que par le trafic illicite des migrants.

« Nous ne cesserons jamais de poursuivre les actions de lutte pour l’éradication totale de ce phénomène », a-t-elle assuré. Sans oublier de citer les actions déjà mises en œuvre par le gouvernement ivoirien.

Il est bon d’indiquer que la formation est donnée par Expertise France.


Le 27/02/23 à 18:00
modifié 27/02/23 à 18:00