Mali: Le Colonel Assimi Goïta pas légitime pour rédiger une nouvelle Constitution selon l'imam Mahmoud Dicko

 Le Colonel Assimi Goïta, président du Conseil national de transition. (Ph: Dr)
Le Colonel Assimi Goïta, président du Conseil national de transition. (Ph: Dr)
Le Colonel Assimi Goïta, président du Conseil national de transition. (Ph: Dr)

Mali: Le Colonel Assimi Goïta pas légitime pour rédiger une nouvelle Constitution selon l'imam Mahmoud Dicko

Le 11/01/23 à 07:33
modifié 11/01/23 à 07:33
Longtemps occulté de la scène médiatique par l’affaire des 49 militaires ivoiriens, le processus devant conduire à un retour à l’ordre constitutionnel normal et d’un pouvoir civil au Mali est loin d’être stable.

Youssouf Daba Diawara, coordinateur général de la Cmas, regroupant les associations et sympathisants de l'imam Mahmoud Dicko, a rappelé le 10 janvier 2023, l’opposition du guide religieux à l’initiative d’élaboration d’une nouvelle Constitution par le Colonel Assimi Goïta.

Cité notamment par l’agence d’information turque, Anadolu, Youssouf Daba Diawara a déclaré : « Parmi ces procédures, l'initiative de la révision de la Constitution appartient au Président de la République et aux députés. Aujourd'hui, nous n'avons pas de Président de la République et nous n'avons pas de députés non plus. Nous avons un Président de la Transition qui a été choisi et des membres ou conseillers du Conseil national de transition (Cnt) ».

En plus de rappeler que les Maliens sont loin de s’entendre sur l’attitude à adopter pour le retour à une situation constitutionnelle normale, cet épisode renforce le morcellement de la classe politique locale. Puisqu’Ahmed Al Ansari, chef de la Tribu Kel Ansar, a déclaré le 11 janvier 2023, avoir été « surpris de lire dans un communiqué de la Cmas que les Kel Ansar et alliés sont associés à un mouvement de rejet du projet de la nouvelle Constitution et de remise en cause de la légitimité de nos plus hautes autorités dans la conduite du processus de refondation de notre pays ».

Pour rappel, le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, s’était allié à l’imam Mahmoud Dicko au sein d’une coalition de partis politiques et d’organisations de la société civile pour faire chuter le précédent régime dirigé par l’ancien Président IBK décédé le 16 janvier 2022, à sa résidence à Bamako.


Le 11/01/23 à 07:33
modifié 11/01/23 à 07:33