Culture de la paix: Les Ivoiriens invités à utiliser des mécanismes endogènes pour un développement durable

Culture de la paix: Les Ivoiriens invités à utiliser des mécanismes endogènes pour un développement durable

Le 15/12/22 à 13:03
modifié 15/12/22 à 13:03
A la faveur de la célébration de la Journée nationale de la Paix 2022, l’Organisation internationale pour la recherche de la paix (Oirp) qui soutient les initiatives de l'Objectif du développement durable (Odd) de l’Onu, a animé, récemment, une conférence publique, à Abidjan, sur le thème : « La paix, une nécessité pour le développement durable ».

Le conférencier, Dr Aliman Fabrice, enseignant-chercheur à l’Institut national des arts et de l’action culturelle (Insaac), également consultant auprès du bureau de l’Unesco pour la formation des relais communautaires pour la paix, a, pendant une vingtaine de minutes, démontré comment la paix est le socle de tout développement et partant, du développement durable.

Dans son développement, il a défini les différentes terminaisons et termes qui se présentent à lui. Ensuite, il a donné quelques caractéristiques liées à chacun d’eux et enfin, des stratégies de gestion et de résolutions de conflits dans les sociétés africaines. Sans oublier de présenter les mécanismes endogènes de gestion des crises.

« Depuis 1990, l’on a assisté en Côte d’Ivoire, à une sorte d’implosion marquée par une instabilité politique, des conflits communautaires qui mettent à mal la cohésion sociale et qui rendent les populations vulnérables », a-t-il rappelé. Et de dire, paraphrasant le concept de la culture de paix formulé par l’Unesco qui affirme que « les conflits, prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes qu’il faut semer la paix ».

Il a donc expliqué qu’il est urgent pour les peuples de faire la paix, cet état de calme, de tranquillité, d’absence de perturbations, de troubles, de guerres et de conflits qui correspond aussi à un idéal social et politique.

Il pense que pour instaurer la paix, il faut revenir aux sources pour emprunter le train du développement durable. Et cela passe, selon le conférencier, par le dialogue entre les peuples, les alliances interethniques et certains mécanismes endogènes.

Des échanges ont permis au public, composé essentiellement d’Ambassadeurs de la paix de l’Oirp de mieux cerner la problématique. Au cours de cette cérémonie, huit (8) personnalités ont reçu leurs insignes d’Ambassadeurs de la paix par le président de l’Oirp, Dr Silas Tiéoulé.

Affiliée à plusieurs organisations et institutions internationales dont l’Onu, l’Oirp soutient les Objectifs du développement durable (Odd), et œuvre pour la recherche et le renforcement de la paix, la culture de la paix, la résolution et la gestion des conflits.


Le 15/12/22 à 13:03
modifié 15/12/22 à 13:03