L’observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale (Oscs) de l’Indénié-Djuablin a fait le bilan de ses activités des trois trimestres écoulés le 8 décembre dernier à Abengourou.

Mis en place sous l’égide conjointe des directions régionales du ministère de la famille, de la femme et de l’enfant et du ministère de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, cette structure de veille vise notamment à contribuer à la prévention des conflits et à la préservation de la cohésion sociale dans la zone.

Ainsi, sur l’ensemble des 132 villages que compte la région, 110 localités ont été pourvues de moniteurs en charge de donner l’alerte en cas de conflits ou autre situation susceptible de mettre en mal a cohésion sociale. Sur le dernier trimestre écoulé, si l’observatoire en question n’a noté aucune perturbation majeure de la quiétude des populations, deux cents litiges fonciers ont toutefois été soumis aux autorités traditionnelles qui en ont résolus 195.

Par ailleurs 149 victimes de violence sur le genre ont été enregistrées. Bien plus, dans le secteur de la santé publique, l’observatoire a noté une hausse des infections au Vih/sida avec 386 nouveaux cas au deuxième trimestre contre 218 au premier trimestre.

Pour Bonsrè Adolphe le Directeur régional de la famille, de la femme et de l’enfant, il faut continuer à travailler à la préservation de la cohésion sociale pour continuer de maintenir le climat de paix dans la région. Même son de cloche au niveau du ministère de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté où Okeu Charlemagne le Directeur régional noté la nécessité de sensibiliser davantage les populations afin d’éviter d’éventuelles fractures sociales.

Une correspondance particulière de Z.N.