Abidjan : Un atelier de formation sur la télédétection pour un océan sain

Les participants à l'atelier de renforcement des capacités sur la télédétection appliquée à l’océanographie. (Ph: Dr)
Les participants à l'atelier de renforcement des capacités sur la télédétection appliquée à l’océanographie. (Ph: Dr)
Les participants à l'atelier de renforcement des capacités sur la télédétection appliquée à l’océanographie. (Ph: Dr)

Abidjan : Un atelier de formation sur la télédétection pour un océan sain

Le 06/12/22 à 13:06
modifié 06/12/22 à 13:06

Pour mieux comprendre le changement constant de l’océan à différentes échelles spatiales et temporelles afin d’apporter des solutions adéquates, un atelier de renforcement des capacités sur la télédétection appliquée à l’océanographie se tient à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, du 5 au 9 décembre 2022.

Selon le Professeur Affian Kouadio, président au sein de l’Unesco de la commission océanographique intergouvernementale pour l’Afrique, le but de cette initiative du Centre universitaire de recherche et d’application à la télédétection (Curat), secrétariat du Goos Africa, est d’obtenir un océan sain. Ce qui s'inscrit dans le cadre de la vision de la décennie des Nations unies des sciences sociales au service du développement durable.

À l’en croire, ce renforcement de capacités des jeunes issus de plusieurs pays, vient à point nommé parce qu’il permettra à ces derniers de surveiller l’environnement à partir d’un satellite, de prendre en main la question de l’étude de l’océan qui est pourvoyeur de ressources, notamment en matière de pêche, du transport maritime et du tourisme...

« La télédétection est une technique d’observation qui permet aux chercheurs d’acquérir des données instantanées sur l’océan sans utiliser de navires », a précisé le président du système mondial de l’observation des océans pour l’Afrique.

Dr N’Golo, représentant de la commission nationale de l’Unesco, a, quant à lui, rappelé la nécessité d’accompagner la jeune génération de chercheurs dans le domaine océanographique. « Nous avons besoin de formation et d’expertise nationale pour faire face aux problèmes qui se posent sur nos côtes. Toute l’Afrique doit être engagée sur cette thématique », a-t-il plaidé.

Tout en souhaitant de fructueux travaux aux apprenants, le Professeur Sangaré Aboulaye, a, au nom du président de l’Université Félix Houphouët-Boigny, salué le Curat pour ses formations qui participent au rayonnement de l’institution. Aux jeunes, il les a rassurés quant aux plus-values qu’ils apporteront à leur pays à la fin de cette formation.

Le 06/12/22 à 13:06
modifié 06/12/22 à 13:06