La modernisation de l’élevage et l’autosuffisance en matière de protéines animales sont, entre autres, les missions que s’est assignée la Confédération des acteurs de la filière bétail-viande et lait en Côte d’Ivoire (Cafibel-ci).

Pour mener à bien ses misions, cette structure a organisé sa première table ronde sur le thème : « Stratégies pour la modernisation de la filière bétail-viande et lait au service du développement économique, environnemental et social ». C’était le jeudi 3 novembre 2022, à l’hôtel Palm-club, à Cocody.

Pour le président du Conseil d’administration de Cafibel-ci, le général Gaoussou Soumahoro, il faut que l’élevage soit modernisé afin de résoudre le problème du déficit. Pour lui, il faut quitter l’élevage nomade pour l’élevage sédentaire. Et cela est possible grâce aux organisations mises en place et à l’appui des autorités ivoiriennes.

Concernant la commercialisation, il a fait remarquer que sa structure est en train de mettre en place un réseau composé de producteurs, de marchands et les transformateurs pour soulager les consommateurs.

« Lorsque ce mécanisme sera mis en place, nous pourrions influencer le prix de la viande dans les assiettes », a-t-il rassuré. Et d’ajouter qu’il faut booster la stratégie à tous les niveaux. Surtout accompagner les acteurs sur le terrain.

Au nom du représentant du directeur général de la lutte contre la pauvreté, Alain Diakouré a encouragé les participants de la confédération à s'approprier les termes de la stratégie nationale de développement de la filière bétail mis en place par le gouvernement ivoirien, depuis janvier 2022.

Cette stratégie, selon lui, recommande d’être constitué en groupe, en coopérative et donner des gages de sécurité sociale. À l’en croire, cela permettra de booster la production afin de combler les besoins de consommation des populations. Au dire du représentant du directeur général de la lutte contre la pauvreté, la Côte d’Ivoire veut ainsi passer de 40 % à 70 % en 2025.