Guerre en Ukraine: l'Assemblée générale de l'ONU condamne les «annexions illégales» de la Russie

Guerre en Ukraine: l'Assemblée générale de l'ONU condamne les «annexions illégales» de la Russie. ( Ph: DR / Lemonde)
Guerre en Ukraine: l'Assemblée générale de l'ONU condamne les «annexions illégales» de la Russie. ( Ph: DR / Lemonde)
Guerre en Ukraine: l'Assemblée générale de l'ONU condamne les «annexions illégales» de la Russie. ( Ph: DR / Lemonde)

Guerre en Ukraine: l'Assemblée générale de l'ONU condamne les «annexions illégales» de la Russie

Le 13/10/22 à 10:44
modifié 13/10/22 à 10:44
C’est le vote le plus important à l’Assemblée générale de l’ONU sur l’Ukraine depuis le premier qui avait condamné le début de la guerre. La communauté internationale a massivement condamné, mercredi 12 octobre, les « annexions illégales » russes en Ukraine. Cent quarante-trois États sur 193 ont voté en faveur de la résolution portée par l’Ukraine et co-parrainée par l’Union européenne.

Cent quarante-trois États condamnent les annexions illégales de la Russie des quatre régions ukrainiennes : Louhansk, Donetsk, Zaporijjia et Kherson. C’est deux pays de plus qui se rangent du côté de l’Ukraine par rapport au premier vote où la communauté internationale avait reproché à Moscou d’avoir commencé la guerre. Contrairement aux craintes ces derniers jours d’une fatigue et d’un ennui sur le dossier ukrainien des pays non européens, la communauté internationale est donc restée mobilisée.

Certains pays ont, certes, voté, car les conséquences du conflit commencent à se faire sentir chez eux, mais surtout, la force de la résolution a été de se borner à souligner l’illégalité de la violation de l’intégrité territoriale. C'est un des principes les plus basiques du droit international en somme, qu’il aurait été dangereux de renier en votant contre. Avant le vote, l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, avait exhorté tous les pays à affirmer que la communauté internationale « ne tolèrerait pas qu'on s'empare du territoire d'un voisin par la force [...] Aujourd'hui, la Russie envahit l'Ukraine. Mais demain, le territoire d'une autre nation pourrait être violé. Cela pourrait être vous. Vous pourriez être le prochain. »

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Le 13/10/22 à 10:44
modifié 13/10/22 à 10:44