2e édition du dîner-Gala du livre : Une nouvelle page s’ouvre

Le point d'orgue de la deuxième édition du gala du livre a été la conférence du docteur Paul Hervé Agoubli. (Ph: Dr)
Le point d'orgue de la deuxième édition du gala du livre a été la conférence du docteur Paul Hervé Agoubli. (Ph: Dr)
Le point d'orgue de la deuxième édition du gala du livre a été la conférence du docteur Paul Hervé Agoubli. (Ph: Dr)

2e édition du dîner-Gala du livre : Une nouvelle page s’ouvre

Le 06/09/22 à 00:16
modifié 06/09/22 à 00:20
Quand dans une société tout semble aller à vau-l'eau, le livre peut servir de bouée de sauvetage. C'est en substance ce qui est ressorti de la deuxième édition du dîner de gala du livre.

Organisé par l'Ong univers académique, l'événement qui s'est tenu dans la soirée du 3 septembre dans la salle des fêtes de la mairie de la commune colorée et cosmopolite de Treichville a réuni écrivains, éditeurs, libraires, intellectuels et plusieurs amoureux du livre.

Après plusieurs allocutions dont celles de Ahizi Jérôme, premier adjoint au maire de Treichville, également parrain de la cérémonie, et de Regine Sessegnon, présidente de Univers académique qui ont rappelé l’importance du livre, le docteur Paul Hervé Agoubli a prononcé une conférence. Sa présentation a porté sur : L’implication du livre dans la vie socio-active et la formation du citoyen.

« Comment problématiser la question des apports du livre à la société en se débarrassant du réflexe de la connotation facile du catalogue des poncifs auxquels cette question a généralement donné lieu ? ». C’est cette interrogation qui a servi de propos liminaire au conférencier.

Pendant un peu moins d’une heure, en s’appuyant sur de nombreux travaux, Paul Hervé Agoubli a démontré que « Le livre a été l’opérateur de transformations dans les plus grandes civilisations ».

Pour lui, au regard de l’histoire, « Le livre et l’exercice de la pensée sont responsables des plus importantes mutations sociales. (...) A chaque étape de l’évolution du fait démocratique, républicain et citoyen, correspond une école de pensée, un système de théorisation dont le livre est le gardien. De sorte qu’il est impossible de penser l’histoire de la politique elle-même sans l’expérience du livre », a-t-il insisté.

Pour conclure, Paul Hervé Agoubli a été catégorique : « La culture civique ne s'est jamais faite sans le livre ». En clair, si l’avenir n’est plus cet horizon dont la contemplation nous gonfle de joie, c’est parce, le livre n’occupe pas une place centrale dans notre société. Et les excentricités et autres turpitudes sont mieux accueillis que la musique d'un poète ou la prose enlevée d'un romancier.

Ponctuée par des prestations musicales, la deuxième édition du gala du livre, même si elle n’a pas drainé un grand public, a rempli ses promesses et ouvre une nouvelle page dans la promotion du livre.


Le 06/09/22 à 00:16
modifié 06/09/22 à 00:20