Programme "COCOAPERATION" : L'IDH et le Conseil Café-Cacao scellent une alliance pour améliorer le revenu des producteurs
A cette occasion le Conseil du Café-cacao et l’IDH ont signé un partenariat. Cette alliance internationale vise à améliorer le revenu des producteurs. Dans le cadre de la mise en place de cette plateforme de coopération la microfinance Baobab et IDH ont formalisé également un accord de partenariat.

Il sera réalisé en Côte d’Ivoire en synergie avec les acteurs clés de la filière cacao, notamment le Conseil du Café-Cacao, les institutions financières, les exportateurs et les marques.
Un programme d’un coût global de 2,5 millions d’euros
Selon le Directeur régional d'IDH, Jonas Mva Mva, le coût global du programme en ce qui concerne le financement apporté par IDH est de 2,5 millions d’euros qui sera doublé par un cofinancement de tous ceux qui accompagneront ce programme. Ce coût pourrait donc atteindre 7 voire 10 millions d’euros. Pour accéder à ce financement, les coopératives devront s’entendre avec les structures de microfinance et les exportateurs.
A l’occasion de ce lancement officiel, IDH a partagé son ambition de faciliter l’accès au crédit bancaire et l’assistance technique des producteurs. Et ce, en vue de la transformation de leurs activités en véritables entreprises agricoles.
Franck Joosten, directeur Cacao de l’IDH, The sustainable trade initiative a expliqué comment sa structure entend rendre opérationnel le programme « Cocoaperation ». « Le programme Cocoaperation de la fondation IDH, portera sur trois points, à savoir l’objectif, l’approche de mise en œuvre et le type de soutien que nous entendons apporter », a-t-il indiqué.
A l’en croire l’objectif de ce programme est de s’assurer que 100 000 producteurs pourront augmenter leur revenu agricole. Nous visons, dira-t-il, la réduction de l’écart moyen par rapport au niveau de revenu viable d’au moins 30% d’ici fin 2025. Toute chose qui se fera avec les industries du Cacao et les institutions financières.
Il s’agira, a-t-il préciser, de travailler avec environ 200 coopératives dans l’approvisionnement en Cacao. Dans la stratégie « Cacoaperation », M. Joosten a fait remarquer qu’IDH considère qu’il s’agit d’une activité commerciale que nous voulons plus rentable et durable. Selon lui, l’IDH soutiendra et encouragera les partenaires de la chaîne d’approvisionnement de cacao et le secteur financier pour mieux cibler et honorer leur service. Pour ce faire, l’alignement de l’aide au développement agricole sur les accords de commercialisation du cacao et les services financiers sera une condition préalable pour plus d’impacts, a soutenu M. Joosten.

Dans le cadre de ce programme, IDH et le Conseil du Café-Cacao mobiliseront les acteurs de la filière cacao parmi lesquels les exportateurs, les chocolatiers et les institutions financières. Ces derniers devront collaborer avec les producteurs et leurs coopératives pour des exploitations plus rentables et plus résilientes, a-t-il insisté. Ce programme fait partie de la feuille de route d’IDH pour le revenu décent du producteur de cacao.
Les engagements de la Fondation IDH une bonne solution pour les producteurs de Cacao
Selon Dr N’Goran Koffi, Directeur général adjoint du Conseil Café-cacao les engagements de la Fondation IDH semble être la bonne solution pour les producteurs de Cacao de se voir garantir un accès à des produits et services financiers. Ainsi que des crédits bancaires pour leur permettre d’améliorer la productivité de leurs exploitations. Par ailleurs, ce programme vise à donner des conseils techniques appropriés aux producteurs pour la mise en place d’entreprises agricoles performantes et rentables.
Pour Mbengone Ayivi, Senior program Manager, cette alliance internationale entre IDH et le Conseil Café-Cacao offre non seulement une nouvelle perspective aux producteurs de cacao mais également confère de la valeur à l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement du cacao en Côte d’Ivoire.
Il faut noter qu’IDH place la personne, la planète et le progrès au cœur du commerce en tirant parti du pouvoir des marchés. Et ce, pour créer de meilleurs emplois, revenus, environnement et l’égalité pour tous.