Renforcement de la compétitivité des produits nationaux: Le gouvernement lance un projet de réformes et d’amélioration du climat des affaires

La rencontre s’est achevée par une photo de famille des participants. (Ph: Sébastien Kouassi)
La rencontre s’est achevée par une photo de famille des participants. (Ph: Sébastien Kouassi)
La rencontre s’est achevée par une photo de famille des participants. (Ph: Sébastien Kouassi)

Renforcement de la compétitivité des produits nationaux: Le gouvernement lance un projet de réformes et d’amélioration du climat des affaires

Le 07/07/22 à 21:14
modifié 08/07/22 à 12:36
Les différentes parties prenantes du Projet des chaînes de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (Pccet), ont pris part, hier, à un atelier à l’auditorium de la Primature au Plateau.
Le gouvernement ivoirien a procédé hier, au lancement officiel du Projet des chaînes de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (Pccet). Financé par la Banque mondiale, à hauteur de 200 millions de dollars US, soit plus de 108,6 milliards de FCfa, ce projet vise la modernisation de l’agriculture ivoirienne, à travers la production et la transformation sur place, des matières premières, sources d’emplois et de richesses pour les populations.

La cérémonie de lancement, qui s’est tenue à la Primature, au Plateau, a enregistré la participation de différentes parties prenantes, issues de divers ministères et secteurs d’activité.

A l’occasion, Arthur Coulibaly, coordonnateur du projet, a souligné que le Pccet s’inscrit dans le cadre de la stratégie Côte d’Ivoire 2030, mise en place par le Président de la République, Alassane Ouattara. Il vise la transformation structurelle de l’économie ivoirienne.

En effet, dira-t-il, la Côte d’Ivoire a fait des progrès importants dans beaucoup de secteurs. Le climat des affaires s’est amélioré. Cela traduit la confiance des investisseurs dans l’économie ivoirienne.

« Il y a eu beaucoup d’améliorations, aussi bien de l’économie du pays que de l’environnement des affaires. Mais beaucoup reste à faire, notamment au niveau de la transformation des différentes spéculations », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter : « Au niveau du cacao, nous avons moins de 10% de la chaîne de valeur mondiale, alors qu’on produit 40% de la production mondiale. Pareil pour l’anacarde. Au niveau du palmier à huile et de l’hévéa, on est, respectivement, à moins de 3% et 5%. Nous pouvons faire mieux que cela. Nous devons monter au niveau des maillons de la chaîne mondiale où l’on fait le plus de valeur ».

La cérémonie a été marquée par un don de trois véhicules au Cepici chargé de la mise en œuvre de deux volets du projet. (Ph: Sébastien Kouassi)
La cérémonie a été marquée par un don de trois véhicules au Cepici chargé de la mise en œuvre de deux volets du projet. (Ph: Sébastien Kouassi)



Selon lui, si au niveau du cacao seul, au lieu de 10% de la chaîne de valeur, la Côte d’Ivoire arrive en 2030, à 25%, cela va générer un gain additionnel, de près de 54 millions de dollars, soit 34 756 781 400 FCfa. Soit à peu près 75% du Produit intérieur brut (Pib) de 2020. « Donc, en ayant 25% de cacao et 25% de palmier à huile, la Côte d’Ivoire double son Pib de 2020.

L’objectif du Pccet, c’est d’arriver à accroître nos exportations, mais aussi notre production et la transformation globale des produits fabriqués localement. Cela est désormais une nécessité », a-t-il poursuivi. Il a aussi indiqué que le Pccet couvre 6 spéculations, à savoir l’hévéa, le palmier à huile, l’ananas, la mangue, le karité et le plastique. Et il est structuré autour de 5 axes : le renforcement de la compétitivité, l’accès aux financements, les réformes, la mise en œuvre et la composante violence conditionnelle.

Le ministre de la Justice et des Droits de l’homme, était représenté par Kouassi Bernard, directeur de cabinet du ministre. Le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme était également représenté par Albert Kouatelay, directeur de cabinet adjoint du ministre. La cérémonie s’est achevée par une remise de trois véhicules au Cepici qui a en charge la mise en œuvre de deux volets du Pccet.

A savoir la généralisation de l’Identifiant unique d’immatriculation (Idu) des entreprises à l’intérieur du pays, et la rationalisation et la dématérialisation des licences et permis d’affaires.



Le 07/07/22 à 21:14
modifié 08/07/22 à 12:36