Renforcement de la compétitivité des produits nationaux: Le gouvernement lance un projet de réformes et d’amélioration du climat des affaires
A l’occasion, Arthur Coulibaly, coordonnateur du projet, a souligné que le Pccet s’inscrit dans le cadre de la stratégie Côte d’Ivoire 2030, mise en place par le Président de la République, Alassane Ouattara. Il vise la transformation structurelle de l’économie ivoirienne.
En effet, dira-t-il, la Côte d’Ivoire a fait des progrès importants dans beaucoup de secteurs. Le climat des affaires s’est amélioré. Cela traduit la confiance des investisseurs dans l’économie ivoirienne.
« Il y a eu beaucoup d’améliorations, aussi bien de l’économie du pays que de l’environnement des affaires. Mais beaucoup reste à faire, notamment au niveau de la transformation des différentes spéculations », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter : « Au niveau du cacao, nous avons moins de 10% de la chaîne de valeur mondiale, alors qu’on produit 40% de la production mondiale. Pareil pour l’anacarde. Au niveau du palmier à huile et de l’hévéa, on est, respectivement, à moins de 3% et 5%. Nous pouvons faire mieux que cela. Nous devons monter au niveau des maillons de la chaîne mondiale où l’on fait le plus de valeur ».
Selon lui, si au niveau du cacao seul, au lieu de 10% de la chaîne de valeur, la Côte d’Ivoire arrive en 2030, à 25%, cela va générer un gain additionnel, de près de 54 millions de dollars, soit 34 756 781 400 FCfa. Soit à peu près 75% du Produit intérieur brut (Pib) de 2020. « Donc, en ayant 25% de cacao et 25% de palmier à huile, la Côte d’Ivoire double son Pib de 2020.
L’objectif du Pccet, c’est d’arriver à accroître nos exportations, mais aussi notre production et la transformation globale des produits fabriqués localement. Cela est désormais une nécessité », a-t-il poursuivi. Il a aussi indiqué que le Pccet couvre 6 spéculations, à savoir l’hévéa, le palmier à huile, l’ananas, la mangue, le karité et le plastique. Et il est structuré autour de 5 axes : le renforcement de la compétitivité, l’accès aux financements, les réformes, la mise en œuvre et la composante violence conditionnelle.
Le ministre de la Justice et des Droits de l’homme, était représenté par Kouassi Bernard, directeur de cabinet du ministre. Le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme était également représenté par Albert Kouatelay, directeur de cabinet adjoint du ministre. La cérémonie s’est achevée par une remise de trois véhicules au Cepici qui a en charge la mise en œuvre de deux volets du Pccet.
A savoir la généralisation de l’Identifiant unique d’immatriculation (Idu) des entreprises à l’intérieur du pays, et la rationalisation et la dématérialisation des licences et permis d’affaires.