Déploiement d'un contingent cambodgien spécialisé dans le déminage, création et réhabilitation de point d'eau pour les populations rurales, atelier de réflexion avec les autorités maliennes sur la bonne gouvernance du milieu carcéral... Bamako n'a pas encore réussi à se défaire de la mission des Nations Unies dans le pays. Les agents de l'Onu dont le mandat vient d'être prorogé jusqu'au 30 juin 2023, ne semblent avoir rien changé à leur agenda. Surtout que les États-Unis ont produit dans la foulée, un communiqué pour soutenir la Minusma et invité le pouvoir de Bamako à laisser les Casques bleus faire leur travail de soutien et de protection des populations. Précisément dans la collecte des données relatives aux violations de droits de l'homme pout lesquelles les forces armées maliennes et les groupent djihadistes se rejettent la responsabilité.

Les réactions hostiles d'une partie de l'opinion publique malienne ne se sont pas fait attendre, notamment sur les réseaux sociaux. D'aucuns craignent même une intervention américaine pour déloger le Colonel Assimi Goïta de Koulouba.