Caph-Ci : Le délégué de la région du Sud-Comoé investi

Cissé Tahibou (au centre avec l'écharpe) portera la voix des handicapés dans le sud-Comoé. (Ph: Dr)
Cissé Tahibou (au centre avec l'écharpe) portera la voix des handicapés dans le sud-Comoé. (Ph: Dr)
Cissé Tahibou (au centre avec l'écharpe) portera la voix des handicapés dans le sud-Comoé. (Ph: Dr)

Caph-Ci : Le délégué de la région du Sud-Comoé investi

Le 09/06/22 à 08:42
modifié 09/06/22 à 09:39
Le tout premier délégué de la Coordination des associations de personnes handicapées de Côte d’Ivoire (Caph-CI) de la région du Sud-Comoé, Cissé Tahibou, a été investi le 2 juin à la salle Jean-Baptiste Mockey de Grand-Bassam. C’était en présence des plus hautes autorités de la commune.

Cette investiture s’inscrit dans le cadre des dernières résolutions arrêtées lors des assises nationales tenues en février.Le nouveau délégué aura en charge d’implanter des sections départementales, sous-préfectorales et communales. Il devra œuvrer à asseoir un climat de paix, d’harmonie et briser le mur de méfiance entre les organisations de personnes handicapées et les autorités.

« Être handicapé n’est pas synonyme de mendicité et de précarité. Nous sommes handicapés par la force des choses et déterminés pour la cohésion et le développement de notre commune. Toute personne handicapée a toutes les chances de devenir un exemple de réussite » , a fait savoir Tahibou Cissé.

Le tout nouveau délégué de Caph-Ci du Sud-Comoé a ajouté que prendre toute sa place dans la société et valoriser la personne handicapée est un défi auquel les personnes handicapées de Grand-Bassam sont désormais confrontées.

Pour mettre en lumière cette vision, le président du conseil d’administration de la Caphci, Koné Yacouba a animé une conférence sur le thème : « Gouvernance locale, cas de Grand-Bassam ».

Le conférencier a expliqué le bien-fondé d'impliquer toutes les composantes de la société dans la gestion de la commune : « Nos communes sont des États en miniature, alors quand la gouvernance est inclusive, personne n’est laissé sur la touche. Chacun est consulté pour les décisions et les gestions sont acceptées par tous ».

La Marraine Elola Ramatou a exprimé son admiration à ces oubliés de la société : ‘’Je suis profondément heureuse. Je suis là pour vous accorder de la considération, de l’attention et du respect. J’ai toujours pensé que la société avait le devoir de garantir aux personnes handicapées les mêmes conditions de vie sans discrimination. Car tout être humain est digne de respect... C’est à cette seule condition que nous pouvons être une société inclusive, plus juste, plus équitable et plus solidaire’’.


(Source : sercom)


Le 09/06/22 à 08:42
modifié 09/06/22 à 09:39