Les participants réfléchissant sur les données statistiques

Au nombre des participants, quarante fonctionnaires de police représentants des directeurs centraux, des préfectures de police, de d’autres services de police. Et des partenaires au développement. Cette assise qui se tient du lundi 23 mai 2022 au mercredi 25 mai 2022, porte sur le thème : « restitution de la mission de diagnostic et de validation méthodologique 2022 et de la matrice de la statistique de la délinquance ». Au chapitre des grandes articulations, les participants ont porté la réflexion sur entre autres, la préservation des nouvelles matrices statistiques, la lecture du toilettage méthodologique 2021.

A l'ouverture des travaux, le Directeur général de la Police nationale, l'Administrateur Général de Police, Kouyaté Youssouf, a véhiculé un message de remerciement à l'endroit des représentants du PNUD et de la JICA. Avant d’exhorter les participants au séminaire à s’approprier le guide méthodologique 2022 et la nouvelle matrice de la statistique de la délinquance. Il a insisté sur les acquis liés à cet instrument de lutte. "Cela permettra de faire de la collecte objective de données assortie d'analyse stratégique capable de lutter efficacement contre la criminalité dans son ensemble », a-t-il fait remarquer.

Revenant sur les raisons de la rencontre, le chef du bureau étude statistique et carte professionnelle de la direction générale de la police nationale (bescp-dgpn), le commissaire divisionnaire de police Bléoue Augustin, a fait plusieurs rappels.

Il a dit en substance que cet atelier est organisé pour valider et restituer les rapports de mission des experts internationaux qui ont séjourné en Côte d’Ivoire du 12 au 26 février 2022. En vue de diagnostiquer les forces et faiblesses des statistiques de la délinquance. « Avant l’arrivée des experts, le guide méthodologique existant datait de 2013 et peu fiable, car limité aux services de la sécurité publique. Ce nouveau guide s’étant à un niveau plus large, notamment au niveau de la DPSD, DPC, DPEF, de la plate forme de lutte contre la cybercriminalité ( PLCC).D’où la nécessité de l’organisation de cet atelier en vue de permettre aux décideurs de faire à la fois une analyse opérationnelle et stratégique au niveau des différents chefs de service afin d’avoir une lisibilité des infractions , puis ,trouver des moyens nécessaires pour la résolution »,a rassuré le chef du bureau étude statistique et carte professionnelle de la direction générale de la police nationale.

Une correspondance particulière de Daniel Assouman