Cop 15 : Abou Bamba dévoile les critères qui ont milité au choix de la Côte d’Ivoire

Le président du comité d’organisation de la Cop 15, Abou Bamba (Poro Dagnogo)
Le président du comité d’organisation de la Cop 15, Abou Bamba (Poro Dagnogo)
Le président du comité d’organisation de la Cop 15, Abou Bamba (Poro Dagnogo)

Cop 15 : Abou Bamba dévoile les critères qui ont milité au choix de la Côte d’Ivoire

Le 17/05/22 à 20:46
modifié 17/05/22 à 20:46
Le président du comité d’organisation de la Cop 15, Abou Bamba, était face aux journalistes, hier, à l’hôtel Ivoire. Il a fait le tour d’horizon des stratégies mises en place pour la bonne tenue de la 15e Conférence des parties.

Concernant la logistique, Abou Bamba a indiqué qu’un accent particulier a été mis sur le transport lagunaire. Les marinas de Blockhaus et de l’Hôtel Ivoire ont été mises à contribution dans le convoyage des participants à cette Cop.

Toujours au niveau du transport, il souligne que des vélos électriques ont été mis en circulation pour aider à réduire le carbone. Il s’est donc réjoui des dispositifs sécuritaires et logistiques déployés pour la bonne marche de cette initiative.

Abou Bamba a dévoilé quelques critères qui ont milité en faveur du choix de la Côte d’Ivoire pour abriter cette 15e Conférence des parties. Ce sont, entre autres, la stabilité, la paix, la résilience de l’économie. « Les Nations unies ont estimé que la Côte d’Ivoire disposait de certains atouts pour organiser la Cop. Il s’agit de la question sécuritaire, de la stabilité, etc., qui a milité en faveur de cette terre d’Eburnie », a-t-il certifié.

Au dire du président du comité d’organisation, le budget de la Cop 15 se situe autour de 13 millions de dollars.

Pour le Pco, « Abidjan legacy program », ou Initiative d’Abidjan, vaste programme de restructuration des sols dégradés, porte sur plusieurs composantes, notamment sur la réhabilitation et la restauration des sols et des forets, l'agroforesterie. Abou Bamba a annoncé que le programme Initiative d’Abidjan visait à améliorer la condition des femmes rurales et de réduire les disparités régionales.

La Conférence des parties a enregistré un caucus sur le genre présidé par la Première dame Dominique Ouattara. L’opportunité a été donnée aux femmes du monde de dire comment elles vivent la dégradation des sols et la baisse de leurs productions agricoles. Ce caucus a suscité un plan d’action pour adresser les problèmes du genre dans la lutte contre la déforestation, d’autant plus que les femmes subissent plus les conséquences de la désertification que les hommes.

Les jeunes n’ont pas été oubliés. Un aréopage sur les questions de l’emploi leur a été consacré.


Le 17/05/22 à 20:46
modifié 17/05/22 à 20:46