Comité national olympique : Georges Ouégnin bientôt immortalisé

L'ambassadeur Ouégnin  a reçu sa ceinture noire 7e Dan Kukkiwon, fin octobre 2021 dernier par le Grand maître Kim Youn Tae.
L'ambassadeur Ouégnin a reçu sa ceinture noire 7e Dan Kukkiwon, fin octobre 2021 dernier par le Grand maître Kim Youn Tae.
L'ambassadeur Ouégnin a reçu sa ceinture noire 7e Dan Kukkiwon, fin octobre 2021 dernier par le Grand maître Kim Youn Tae.

Comité national olympique : Georges Ouégnin bientôt immortalisé

Le 05/05/22 à 20:44
modifié 05/05/22 à 20:44
Si tout se passe comme prévu, l’ambassadeur Georges Ouégnin, ancien directeur du protocole de la Présidence de la République de Côte d’Ivoire de 1962 à 2001, sera immortalisé. Le musée de l’Olympisme en cours de réalisation portera son nom. La bonne nouvelle a été portée au grand jour par le général Lassana Palenfo, ancien président du Comité national olympique (Cno). C’était au cours de l’assemblée générale élective du 30 avril dernier. « Ce musée fera partie de ce que je laisse à la postérité », avait indiqué l’intendant général à la retraite au moment où il passait la main à Georges N’Goan, le président de la Fédération ivoirienne de tennis (Fit), qui venait d’être élu pour un mandat de quatre ans. Lassana Palenfo, qui quitte la tête du Cno ivoirien, demeure membre honoraire du Comité international olympique (Cio).

Le musée Georges François Ouégnin, dont l’emplacement est connu (un espace aménagé dans la commune de Cocody, entre l’Ivoire golf club et l’hôtel du Golf), sera contigu au nouveau siège du Comité national olympique. Une décision ô combien salutaire, au regard de tout ce que Georges Ouégnin a apporté au sport et à l’olympisme dans le pays.

Georges Ouégnin (à droite) était heureux de retrouver le monde sportif samedi, au siège du Cno, aux Deux Plateaux Vallon
Georges Ouégnin (à droite) était heureux de retrouver le monde sportif samedi, au siège du Cno, aux Deux Plateaux Vallon



Un athlète pluridisciplinaire et un dirigeant sportif passionné

Beaucoup ne le savent peut-être pas, mais Georges Ouégnin est un passionné de la jeunesse et de sport. Pratiquant lui-même lorsqu’il était jeune (il aura 88 ans le 13 juin), il a toujours trouvé le temps, nonobstant son programme chargé aux côtés du Président Félix Houphouët-Boigny, d’encadrer la jeunesse. Premier président de la Fédération ivoirienne de basket-ball (Fibb), Georges François Ouégnin est l’un des pères fondateurs de la Fédération ivoirienne de tennis (Fit). Il est président d’honneur du club le plus populaire du pays, l’Asec Mimosas, que dirige, depuis 1989, son frère cadet, Roger Maurice Désiré Ouégnin.

Mais il n’y a pas que le football et le tennis qui passionnent l’homme qui est resté fidèle au Père de la nation (Félix Houphouët-Boigny) pendant ses 40 ans de règne. Ouégnin avait également un amour fou pour les arts martiaux, surtout le taekwondo qu’il s’était imposé tous les matins avant de se rendre au travail. C’est d’ailleurs pour toutes ses actions en faveur de cet art martial que l’Académie mondiale de taekwondo l’a élevé, l’année dernière, au grade de ceinture noire 7e dan kukkiwon par le grand Me Kim Young Tae. Celui-là même qui lui donnait les cours de taekwondo il y a une cinquantaine d’années. C’est pour toutes ces actions en faveur du sport et du mouvement olympique national que le général Palenfo et son bureau ont décidé de lui dédier la maison où seront exposés des objets précieux, mais aussi des équipements sportifs.

Le 05/05/22 à 20:44
modifié 05/05/22 à 20:44