Comité national olympique: La Conférence des présidents de fédérations demande le report du scrutin

Mamadou Soumahoro, président de la Conférence des présidents de Fédérations de Côte d’Ivoire (Conafesci). (Dr)
Mamadou Soumahoro, président de la Conférence des présidents de Fédérations de Côte d’Ivoire (Conafesci). (Dr)
Mamadou Soumahoro, président de la Conférence des présidents de Fédérations de Côte d’Ivoire (Conafesci). (Dr)

Comité national olympique: La Conférence des présidents de fédérations demande le report du scrutin

Le 29/04/22 à 08:17
modifié 29/04/22 à 08:17
Mamadou Soumahoro, président de la Conférence des présidents de Fédérations sportives de Côte d’Ivoire (Conafesci), était face à la presse mercredi. C’est un dirigeant sportif un peu confus qui s’est porté volontaire pour tenter d’apaiser les esprits dans cette crise qui couve au Comité national olympique (Cno). « Nous avons été saisi par un candidat au poste de président du Comité national olympique qui se plaint du fait d’un certain nombre d’irrégularités constatées dans le processus électoral. Entre autres, les candidatures qui ont été reçues et non validées sous prétexte que c’est l’assemblée générale souveraine qui va les valider. Il y a aussi le fait que les dates d’ouverture et fermeture de la campagne ne sont pas indiquées, le collège électoral est loin d’être consensuel, de même que la commission électorale est contestée. Au vu de tout cela, la Conafesci dont je suis le président demande humblement au président sortant du Comité national olympique, Lassana Palenfo, de mettre balle à terre et de reporter lesdites élections à une date ultérieure. Le temps de régler à l’amiable tous ces malentendus», a déclaré le président Soumahoro Mamadou. Il précise que cette démarche entre dans le cadre des missions que la Conférence s’est assignées depuis sa création, notamment un rôle consultatif et de médiation mentionné dans la loi de 2014 sur le sport, en son article 38.

M. Soumahoro s’est dit également préoccupé par la situation au Cno, « car s’il y a dérive là-bas, cela va avoir des répercussions sur les fédérations et sur tout le mouvement olympique ivoirien. Ce qui serait dommageable pour notre pays à l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024 », a-t-il conclu.

En quelques jours seulement, le Comité national olympique a produit trois fichiers différents de liste électorale envoyés aux candidats. Tantôt on a une liste sans le football, le basket-ball, le taekwondo, pentathlon moderne, etc. Tantôt ces sports sont réhabilités. De 26 délégués, on est passé à 28 puis 32. De sorte que nul, sauf le général Palenfo, ne peut dire exactement qui prendra part au vote samedi. Aucun membre statutaire n’a reçu copie des documents de l’assemblée générale.

Ainsi donc, la crise qui se prépare au Comité national olympique (Cno) est visible. Tout le monde la voit, mais aucune autorité, pas même la tutelle, n’appelle à l’apaisement. Or le Cno, par son statut, exerce une double fonction : il est le représentant ivoirien du Comité international olympique (CIO), l’organisme qui représentation de l’ensemble des fédérations sportives de Côte d’Ivoire.

Le 29/04/22 à 08:17
modifié 29/04/22 à 08:17