Élection du nouveau président du Cno: L’optimisme de N’Goan Georges

Il est l'acteur principal de la renaissance du tennis ivoirien
Le tennis ivoirien existait à peine. L’époque des frères Goran et autres Ilou Lonfo était passée. Seul Valentin Sanon se débattait pour honorer le drapeau national. Les jeunes loups comme Irié Charles formés pour l’épauler avaient choisi la voie de l’école, aux États-Unis. Mais avec abnégation et perspicacité, le président Georges N’Goan et son équipe ont déployé leur plan de relance. Un document riche d’une quarantaine de pages qui a permis de découvrir, pour la première fois, en Côte d’Ivoire et en Afrique, les Écoles fédérales de tennis. Le but étant de préparer la relève, avec des jeunes filles et garçons de 8 à 12 ans. Avec Georges N’Goan, on a vu défiler, entre 2005 et 2009, des centaines de jeunes tennismen sur les courts du centre Arthur Ashe de l’Hôtel Ivoire. Des tournois des jeunes de la Cedeao aux tournois Futures Itf d’Abidjan, la Côte d’Ivoire était devenue la plaque tournante de la petite balle jaune. L’objectif étant de permettre aux jeunes ivoiriens formés dans les Écoles fédérales de se frotter au monde extérieur et de s’aguerrir. Ce n’était pas évident. Étant donné que le tennis n’est pas un sport d’équipe de masse. Beaucoup de joueurs formés se sont évanouis dans la nature. Mais le plan a payé. Puisque des garçons comme Eliakim Coulibaly ont pu sortir du lot. Et la Côte d’Ivoire qui n’avait plus disputé de compétition officielle en seniors sur le continent s’est signalée, l’année dernière, au Congo Brazzaville, en arrachant la qualification pour le Groupe 3 de la Coupe Davis-Afrique.
La dernière fois que les Ivoiriens avaient participé à cette compétition, c’était en 2009. Le quatuor composé de Sanon Valentin, Nyaba Lavry Sylvain, Koffi Francis et Koffi Bini Étienne défendaient, à l’époque, les couleurs ivoiriennes. « Une fois au Cno, j’ai voulu implémenter un certain nombre de choses. Nous avons élaboré avec toute l’équipe, un programme jeux de la jeunesse 2022. On avait même signé, en décembre 2019, un partenariat de parrainage pour une durée de trois ans avec la Maison de l’entreprise d’Abidjan-Plateau. Mais ne contrôlant plus rien au Cno, le deal avec la Cegci est tombé à l’eau », déplore Me N’Goan. C’est tout cela qui l’a poussé à briguer la présidence. L’idéal aurait voulu qu’il soit pistonné par le président Palenfo, hélas ! Il s’est brouillé avec son ancien mentor.