Lutte contre la désertification et la déforestation : Les consultations nationales lancées

 Les parties prenantes attendent une prise en compte de la réalité du changement climatique. (Photo : Dr)
Les parties prenantes attendent une prise en compte de la réalité du changement climatique. (Photo : Dr)
Les parties prenantes attendent une prise en compte de la réalité du changement climatique. (Photo : Dr)

Lutte contre la désertification et la déforestation : Les consultations nationales lancées

Le 18/03/22 à 06:05
modifié 18/03/22 à 06:05
Le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Kouadio Parfait, a procédé au lancement officiel des consultations nationales sur la 15e session de la Conférence des parties prenantes de la Convention sur la lutte contre la désertification et la sécheresse (Cop15). La rencontre qui s’est tenue à l’Hôtel Radisson Blu, à Port-Bouët, le 17 mars, a enregistré la présence des autorités politiques, administratives, des ambassadeurs, des parties prenantes, organisations de la société civile, etc. L’objectif étant de mobiliser les parties prenantes nationales par rapport aux consultations nationales liées à la Cop15. Il s’agira spécifiquement de stimuler un dialogue inclusif au sein de l’ensemble de la société notamment les femmes, les jeunes, les collectivités territoriales et les interprofessions et les coopératives agricoles sur les thématiques liées à cette conférence internationale.

A cette occasion, Kouadio Parfait a indiqué que ce vaste programme de la Cop15 vise à accroître la production agricole durable tout en préservant les fonctions écosystémiques des sols.

Selon Carol Flore-Smereczniak, représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), cet évènement international est aussi un appel à l’action pour garantir que la terre, source de vie de cette planète, continue de profiter aux générations actuelles et futures.

Selon elle, dans ce contexte, un accent particulier devra être mis au premier plan sur la préservation, la réhabilitation et la gestion durable du capital foncier et une autre priorité devra être portée de façon directe à la lutte contre la désertification et la déforestation.

Quant à Angèle Luh, Chef bureau Afrique de l’Ouest du Programme des Nations unies pour l’environnement (Unep), elle a fait savoir que 2022 est une année décisive pour la Côte d’Ivoire qui possède une riche et longue histoire en matière de production agricole, au vu des enjeux de la Cop15 et l’opportunité qu’elle offre.

Aussi, a-t-elle ajouté que le gouvernement qui tire près d’un quart de son Pib du secteur agricole doit avoir les moyens de pérenniser les terres agricoles sur une base plus saine, plus juste, plus inclusive, plus durable, avec un effort important et intégré du secteur privé pour faire en sorte que les systèmes de production soient résilients et à l’épreuve du temps.

Cependant, Angèle Luh a déploré que la perte de biodiversité et la dégradation des écosystèmes devraient se poursuivre, voire s’accélérer. « D’ici 2030, le monde aura besoin de 40 % d’eau, 50 % de nourriture, 40 % d’énergie et de 40 % de bois et de fibres en plus. Le seul moyen de répondre à ces besoins est de gérer nos écosystèmes de manière intelligente et durable », a-t-elle renchéri. A noter que la Côte d’Ivoire accueillera pour la première fois, du 9 au 20 mai prochain, la Cop15. Sous le thème : « Terres. Vie. Patrimoine : d’un monde précaire vers un avenir prospère ».

Les parties prenantes à la Cop15 attendent une prise en compte de la réalité du changement climatique.


Le 18/03/22 à 06:05
modifié 18/03/22 à 06:05