À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes (Jif) célébrée, le 8 mars 2022, à la Chambre de commerce et d’industrie au Plateau, Fatou Sylla, première femme entrepreneure ivoirienne, a compté son expérience. À en croire Mme Sylla qui a mis sa première entreprise sur pied en 1968, la nouvelle génération de filles est bien formée pour réussir dans l’entrepreneuriat.

Pour cette pionnière, les jeunes filles sont bien formées pour réussir en affaires contrairement à leurs aînées. « Les jeunes filles ne se laisseront pas faire. Beaucoup de parents incitent leurs filles à entreprendre. Aussi, c’est une très bonne chose de mettre les fillettes à l’école parce qu’aller à l’école, c’est déjà un départ. Et je crois que nous sommes sur la bonne voie », a-t-elle laissé entendre.

Pour rappel, Fatou Sylla a été mariée trop tôt par ses parents. Refusant d’être à la charge d’un homme, elle s’est lancée dans l’entrepreneuriat. Partie de rien, elle soutient avoir osé s’investir dans le domaine de la propreté et de l’assainissement. Tout en prenant des cours du soir puisqu’elle avait arrêté les études en classe de CM1.

Âgée de 88 ans aujourd’hui, cette ancienne maire de Tiapoum est désormais plongée dans l’art.

La Journée internationale des droits des femmes (Jif) 2022 a été célébrée par la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (Cci-Ci), autour du thème : « Entrepreneuriat féminin : quelle égalité des chances pour la participation accrue des femmes à la vie économique de la Côte d’Ivoire ? » L’institution a mis mettre en exergue l’entrepreneuriat des femmes.