Dialogue interreligieux: La Konrad Adenauer-Stiftung consolide la paix par la religion

Le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale et les partenaires techniques de l’évènement ont jeté les bases d’une Côte d’Ivoire réconciliée par la religion. Ce sera à travers des ateliers de réflexion, des panels et autres.(DR)
Le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale et les partenaires techniques de l’évènement ont jeté les bases d’une Côte d’Ivoire réconciliée par la religion. Ce sera à travers des ateliers de réflexion, des panels et autres.(DR)
Le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale et les partenaires techniques de l’évènement ont jeté les bases d’une Côte d’Ivoire réconciliée par la religion. Ce sera à travers des ateliers de réflexion, des panels et autres.(DR)

Dialogue interreligieux: La Konrad Adenauer-Stiftung consolide la paix par la religion

Le 08/03/22 à 23:30
modifié 08/03/22 à 22:09
Le dialogue entre les religions est indéniable pour la consolidation de la paix dans le monde parce qu’il est une condition sine qua non de l’avènement d’une paix durable dans le monde. C’est ce que croit la Fondation politique allemande Konrad-Adenauer.

En collaboration avec l’ambassade d’Israël et le Centre de recherche politique d’Abidjan (Crpa), elle a organisé, le 8 mars, la cinquième édition du dialogue interreligieux. Une plateforme d’échanges et de partage entre acteurs de la vie politique, religieuse, la société civile et autres, en vue de rechercher les voies et moyens pour parvenir à une paix durable en Côte d’Ivoire. Pour cette édition portée sur le thème « Religion et consolidation de la paix », l’État de Côte d’Ivoire était représenté par le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin.

Dans son adresse, Dr Stefanie Brinkel, représentante résidente de Konrad-Adenauer Stiftung, directrice programme régional pour le dialogue politique en Afrique de l’Ouest (Pdwa), a insisté sur le fait que « les acteurs religieux ont un rôle crucial à jouer quand il s’agit de promouvoir la paix ». C’est pour cette raison que des sujets cruciaux seront abordés sur les sous-thèmes tels que « La connaissance mutuelle : outil de paix par la religion » ; « La religion face à l’extrémisme religieux : quels mécanismes de défense » et « Le discours religieux à l’épreuve du vivre-ensemble ».

Pour elle, tous ces sujets n’ont qu’un seul objectif. Celui d’amener les religions et les leaders religieux à contribuer à consolider la paix dans le monde. C’est pour cette raison qu’elle salue le pluralisme religieux qui peut contribuer à gagner dans ce sens.

Pour le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin, après la crise, la Côte d’Ivoire doit progressivement s’installer sur le chemin de la paix. C’est pourquoi il salue et encourage les partenaires techniques qui, à travers ce genre d’évènements, accompagnent son ministère. « Je suis venu soutenir, encourager les organisateurs en souhaitant que leurs discussions soient fécondes et que les résultats soient reversés dans le travail que nous faisons au ministère, pour nous aider à consolider la paix. Car le plus important pour nous est d’arriver à bâtir un grand pays avec un grand destin et laisser quelque chose à nos enfants », a-t-il précisé.

Le directeur du centre de recherche politique d’Abidjan, Dr Flan Moquet a, quant à lui, estimé que « la religion en tant que facteur stable de la société, dans son lien avec elle-même et avec les autres secteurs, a un rôle important à jouer dans la recherche de la paix. « La Côte d’Ivoire est inscrite depuis des années dans un processus de consolidation de la paix et la religion peut y contribuer véritablement parce qu’il s’agit de renforcer les acquis, de les renforcer et de faire en sorte que les facteurs qui ont été à l’origine des crises n’existent pas et ne resurgissent pas », a-t-il renchéri.

Pour l’ambassadeur d’Israël en Côte d’Ivoire, Léo Vinovezki, le but principal de ce dialogue est de se rencontrer, de mieux se connaître et d’essayer de parler un langage commun. Parce qu’en Côte d’Ivoire, la coexistence interreligieuse existe déjà et est un bon exemple. « Je suis presque sûr que Dieu aimerait voir des gens faire la paix et non la guerre, modifier et réparer, et non détruire, aimer et non haïr. Je suis presque sûr que Dieu aimerait voir la loi et les institutions respectées, parce que personne n’a le droit de mettre la vie d’autrui en danger », a conclu le diplomate.


Le 08/03/22 à 23:30
modifié 08/03/22 à 22:09