Coup d’Etat au Burkina Faso : Affi N’Guessan "exprime sa compassion" au Président Christian Kaboré

S’insurgeant contre les coup d’Etat militaires perpétrés au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, Affi N’Guessan a estimé qu’un « coup d’Etat ne saurait se substituer aux alternances dans et par les urnes ». « Ces différents coups d’Etat sont la marque d’un échec. Le témoignage en réalité de l’absence de maturité la conscience démocratique, en donnant le sentiment que les alternances démocratiques ne constitueraient pas un idéal absolu, qu’il existerait d’autres solutions, plus efficaces et donc tout aussi légitimes », a-t-il affirmé.
Pour ce qui est de la réaction des institutions régionales, le leader du Fpi estime qu’elles sont dans leur rôle. Et de s’interroger : « Comment ne pas comprendre que dans un monde globalisé, l’intérêt de nos pays réside dans la constitution de blocs politiques, économiques et monétaires, qui sont des instruments d’affirmation continentale dans un rapport de forces planétaire. »
A l’en croire, les Africains devront comprendre que la CEDEAO, l’UEMOA l’Union africaine, la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ne sont pas des outils de coercition des Etats, mais des instruments de puissance pour l’ensemble de nos pays.