Marcory : La police sanitaire met fin aux activités du Centre médico-social PMA

Une vue de l'immeuble abritant l'établissement sanitaire.
Une vue de l'immeuble abritant l'établissement sanitaire.
Une vue de l'immeuble abritant l'établissement sanitaire.

Marcory : La police sanitaire met fin aux activités du Centre médico-social PMA

Les agents de la police sanitaire soutenus par un huissier et encadrés par la police nationale ont procédé, hier, à la fermeture d’un établissement sanitaire privé dénommé Centre médico-social PMA situé à Marcory, Remblais. Une initiative qui entre dans le cadre de la mission de veiller au respect de la réglementation et de la législation sanitaire. C’est-à-dire que tout ce qui se fait dans la santé doit respecter et être conforme à tout ce qui est prévu par la loi.
C’est dans ce cadre que selon Dr Bozo Ahoussi, médecin, spécialiste en santé au travail, chef du service sanitaire au ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, ses services ont découvert cet établissement sanitaire qui ne répond pas aux normes.
« Nous avons visité beaucoup de structures. Nous n’avons pas encore fini la mission et nous sommes tombés sur cet établissement sanitaire qui est l’une des structures qui avaient une autorisation. Sauf que nous n’avions pas encore vu physiquement l’autorisation. Donc nous avons demandé qu’on nous le produise. Nous nous sommes rendu compte, après toutes les vérifications, qu’il s’agit d’un document falsifié avec la signature du ministre de la Santé », a-t-il révélé.
A l’en croire, c’est à la suite de cela qu’un compte rendu a été fait à sa hiérarchie qui a abouti à l’arrêt du fonctionnement de ladite structure. « Dans nos missions, il y a une phase de répression. Aujourd’hui, c’est la partie administrative. Il s’agit de fermer cette structure, pour arrêter ses activités. Parce que déjà si l’autorisation est falsifiée, cela sous-entend que toutes les activités qui y sont exercées sont illégales. Donc cela ne peut pas continuer », s’est-il voulu clair.
Précisant que la justice se chargera du volet pénal qui est la falsification de la signature du ministre. « Le ministère de la Santé a déjà déposé une plainte contre les promoteurs de cette clinique qui ont produit le document, mais les enquêtes pourront déterminer le nombre et la nature des personnes impliquées. Il s’agit de la santé et la santé en dehors des règles établies n’apportera pas la sécurité, la guérison aux patients », a-t-il souligné. Dr Bozo Ahoussi a par ailleurs rappelé que c’est un établissement sanitaire qui n’est pas autorisé à faire des hospitalisations. « Après avoir émis un avis de fermeture, nous avons décidé de fermer. Nous avons constaté qu’ils avaient hospitalisé des malades pour certains qui sont là depuis une semaine. Nous leur avons donc demandé d’évacuer tous les malades et d'adresser les malades hospitalisés vers des établissements adaptés à leur cas. Ils ont respecté cette première partie en les évacuant. La deuxième phase qui est la fermeture vient d’être faite. Nous allons ensuite veiller à ce que les activités ne reprennent plus, a-t-il rassuré.