Lorsqu’en 2020, Yaya Diomandé remporte la première édition du prix littéraire ‘’Voix d’Afrique », il est encore inconnu du microcosme littéraire ivoirien. Et pourtant, avec ce prix, il se positionne d’ores et déjà comme un écrivain avec lequel il faudra désormais compter.

Ce concours co-organisé par Rfi et les éditions JC Lattès, en partenariat avec la Cité internationale des arts, avait recueilli 372 manuscrits parmi lesquels ‘’Abobo Marley’’ qui s’est distingué et a raflé le suffrage du jury.

Yaya Diomandé porte ainsi haut le fanion des lettres ivoiriennes dans cette compétition qui a vu la participation de plusieurs pays, notamment le Cameroun, le Sénégal, le Mali, le Maroc, le Niger. Après avoir été édité en Europe par JC Lattès, «Abobo Marley» vient d’être récemment édité par les éditions Vallesse.

Ce livre est le récit d’un voyage, disons plutôt d’une incursion, dans le quotidien des gagne-petits, des sans-grades, des sans-titres, bref, de ceux dont le quotidien est fait de privatisation et de renonciation. Ce qui frappe dans ‘’Abobo Marley’’, c’est l’originalité de la plume de l’auteur et la puissance de sa narration.

Avec ce livre, Yaya Diomandé, 31 ans, titulaire de deux brevets de technicien supérieur en Transport logistique et en Finances comptabilité et d’une maîtrise en Droit privé, gagne sa place dans le gotha du milieu littéraire ivoirien et africain.