Cybercriminalité : 50% de plaintes résolues en 2021

Le colonel Ouattara Moussa. (Ph: Dr)
Le colonel Ouattara Moussa. (Ph: Dr)
Le colonel Ouattara Moussa. (Ph: Dr)

Cybercriminalité : 50% de plaintes résolues en 2021

Le 22/12/21 à 19:20
modifié 22/12/21 à 23:55
Le directeur de l’Informatique et des Traces technologiques (Ditt), au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le colonel Ouattara Guelpetchin Moussa, était l’invité du Centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg), dans le cadre de sa tribune intitulée ‘’Tout savoir sur’’. L’évènement a eu lieu le mardi 21 décembre à Cocody les Deux-Plateaux Vallons, avec pour thématique la lutte contre la cybercriminalité.

Selon le colonel Ouattara, 4500 à 5000 plaintes sont traités par an par la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (Plcc). Et d’ajouter que 50% des plaintes sont généralement résolues. Il s’est dit satisfait de ce ratio qui, souligne-t-il, est important.

Il a, en outre, détaillé le nombre d’infractions traitées au cours de la période 2020-2021. Concernant l’atteinte à la dignité humaine, ce sont 1200 plaintes qui ont été reçues. Pour la fraude sur les transactions électroniques, 1000 cas; l’utilisation frauduleuse d’éléments d’identification, 900 cas. Parlant d’escroquerie sur internet, ce sont 400 plaintes traitées par an, etc.

Et le colonel de noter également, en termes de préjudices, les accès frauduleux au système d’information qui génèrent beaucoup de pertes d’argent « environ 6 milliards cette année » et les atteintes du système d’information, c’est 1%; soit « environ 2 milliards de FCfa de préjudices », estime-t-il.

La lutte contre la cybercriminalité est menée depuis 2011 par la Plcc. Outre les enquêtes, la mission de la plateforme porte sur des actions de sensibilisation.

Au sujet des perspectives, le responsable de la Direction de l’informatique et des traces technologiques a souhaité que la coopération internationale soit améliorée. Mieux, que la sensibilisation soit accentuée.

Le colonel a mis en avant les atouts de la Plcc en indiquant que le taux moyen des préjudices a baissé. «L’environnement s’est assaini», a-t-il affirmé.

Par ailleurs, il a annoncé l’ouverture dans les prochains mois de bureaux à l’intérieur du pays, notamment à Yamoussoukro et Korhogo.

Pour terminer, il a exhorté la population à porter plainte physiquement dans les locaux de la Plcc.


Le 22/12/21 à 19:20
modifié 22/12/21 à 23:55