Le dernier voyage de Antoine Kakou à DouGbafla MAD
Frère Innocent Gbétégan : « Pour lui, la seule violence dont le chrétien peut encore user est celle de l’amour »
Le prêtre a dit à la veuve Angèle Kakou, que le défunt a rencontré quatre ans après avoir renoncé à sa vie sacerdotale, ainsi qu’aux orphelins, que la perte d’un père ou d’un époux, constitue un évènement marquant dans la vie d’une personne. Faisant cependant allusion à la parole de Dieu, le frère Dominicain a indiqué aux proches d’Antoine Kakou, que ni les années passées avec lui, ni les avantages de vie obtenus n’ont finalement pas beaucoup d’importance. « Ce qui compte, c’est qu’il nous a laissé le témoignage d’une longue et belle vie entièrement consacrée à Dieu et aux autres, à sa famille et à ceux qu’il a rencontrés sur ses routes humaines ».
En plus de l’Université Félix Houphouët-Boigny où il a servi, de l’Insaac et des médias, Pr Antoine Kakou était le directeur de l’Institut supérieur de la communication de l’Université catholique de l’Afrique l’Ouest (Ucao). L’institution a promis de lui rendre hommage le moment opportun, en accord avec la famille. Le curé de la paroisse Bon Pasteur, le père Ouédraogo, a remercié les concélébrant de la messe et particulièrement le prieur de la fraternité Saint Dominique, le frère Elvis Kouassi, qui a fait savoir que le Pr Antoine Kakou ne s’est jamais éloigné de sa famille religieuse.
Une forte délégation des religieuses de la congrégation Notre Dame de la paix était présente, aux côtés de la famille en plus des amis et connaissances.