À la mémoire de Fortuné Bationo : À jamais dans nos cœurs

Fortuné Bationo
Fortuné Bationo
Fortuné Bationo

À la mémoire de Fortuné Bationo : À jamais dans nos cœurs

Le 08/12/21 à 23:02
modifié 08/12/21 à 23:15
Il y a 10 ans Fortuné Bationo, un journaliste de culture, orfèvre des lettres comme l'appelait affectueusement une consœur, nous a quitté. 8 décembre 2011. Nous sommes foudroyés par une triste nouvelle en provenance de Waremme, près de Bruxelles en Belgique.

10 ans après, nous nous souvenons et retenons de lui sa grande passion. Prédestiné à une brillante carrière, Fortuné était un jeune frère que nous apprécions pour son ouverture d'esprit, la qualité de ses écrits et les relations humaines si chaleureuses qu'il entretenait avec ses confrères.

Fortuné a définitivement donc rangé sa plume, ce 8 décembre 2011. Nous ne lirons plus ses articles qui ne laissaient personne indifférents. D'un commerce facile, Bationo était l'ami de tous. Dans la presse culturelle, il s’est très vite distingué à travers son engagement pour cette discipline. Fortuné était un passionné de cinéma, d'arts visuels et de littérature comme en témoigne sa constance à la Biennale de Dakar, au Fespaco, aux Rencontres photographiques de Bamako, aux Journées cinématographiques de Carthage ou au Festival du film de Berlin.

En ce jour anniversaire de son décès, nous partageons la réaction du Commissaire Bédi Adou Richard, brillant journaliste culturel dans une autre vie : « Fortuné... Oui Fortuné... En revoyant ta photo à l'instant, je n'ai pas pu m'empêcher de couler encore quelques larmes pour le simple fait de n'avoir pas eu de tes nouvelles les quelques années qui ont précédé ton voyage dans le ventre de la nuit... Oui, je l'avoue, je n'arrive pas à faire ton deuil tellement le choc a été brutal pour moi... J'avais quitté le monde de la presse entre temps cela m'a éloigné de toi et de Christian Kocani...Vous qui m'avez adopté et appris à m'essayer à la sculpture des mots... Fortuné, je suis désolé, je refuse de faire ton deuil parce que je me demande encore ce qui a bien pu te conduire là... Merci pour ce poste, merci Salifou Dabou Cheicky mon 2ème mentor, merci Alex Loukou, merci Yacouba Sangaré, merci de m'avoir permis de libérer encore mes émotions à travers ce clin d'œil à Fortuné Bationo ».

Fortuné était membre de la Fédération africaine de la critique cinématographique et de l'association des journalistes culturels africains en réseau.

En Belgique, Bationo préparait un master en communication à l'Université de Louvain-la-Neuve. Il était titulaire d'une licence en art et communication, option presse obtenu à l'Université de Ouagadougou. Fortuné Bationo a été journaliste culturel au quotidien d'Abidjan 24 heures avant de devenir free-lance en 2008.

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Le 08/12/21 à 23:02
modifié 08/12/21 à 23:15