Lancée en 1988, la journée mondiale de lutte contre le sida a été la première journée internationale dédiée à la santé au niveau mondial. (Photo : Dr)
Lancée en 1988, la journée mondiale de lutte contre le sida a été la première journée internationale dédiée à la santé au niveau mondial. (Photo : Dr)
Journée mondiale du Sida : L’éradication des inégalités au cœur de la compagne de sensibilisation à Yopougon
Le Conseil national des droits de l’homme (Cndh), en collaboration avec l’Organisation des Nations unies contre le Sida (Onusida), a organisé une procession, le mercredi 1er décembre 2021, à Yopougon, à l’occasion de la Journée mondiale du Sida, placée sous le thème : « Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au Sida. Mettre fin aux pandémies. »
Cette activité avait pour objectif de sensibiliser la population à la circulation du virus du sida dans le monde en général et en Côte d’Ivoire en particulier, et surtout la nécessité pour tous de prendre une part active dans cette lutte.
Partie de la pharmacie Bel air de Yopougon, la procession s’est poursuivie au complexe sportif Jessy Jackson de Yopougon avant de prendre fin à la mairie de Yopougon par une cérémonie officielle marquée par des allocutions.
A cette occasion, Dr Kouamé Isabelle, représentant la directrice pays Onusida en Côte d’Ivoire, a invité les populations à prendre conscience pour vaincre les inégalités, le Covid-19 et éradiquer le Sida, elles se doivent d’être solidaires les uns des autres et partager les responsabilités.
« Lutter contre les inégalités est essentiel pour éradiquer le sida, mais aussi pour promouvoir les droits humains des populations clés et des personnes vivant avec le Vih, pour instaurer des sociétés mieux préparées pour vaincre le Covid-19 et d’autres pandémies, mais aussi pour favoriser la reprise et la stabilité économiques. Tenir cette promesse, c’est sauver des millions de vies et améliorer la société dans son entier », a-t-elle soutenu.
Dr Isabelle Kouamé a toutefois relevé des indices. Selon elle, la Côte d’Ivoire fait partie des pays qui ont fait des progrès importants dans la lutte contre le sida ces dix dernières années avec une réduction des nouvelles infections de 72% et des décès liés au sida de 69% depuis 2010. La prévalence du Vih est également en baisse. Cependant le Vih n’est pas encore éliminé.
Pour sa part Légré Okou René Directeur de cabinet représentant la présidente du Conseil national des droits de l’homme, Mme Namizata Sangaré, a indiqué que la lutte contre la pandémie du Sida se base sur le renforcement du système de santé et l’accroissement des financements et mettre au cœur de la stratégie le respect des Droits de l’Homme, notamment des populations clés.
« La Journée mondiale de lutte contre le sida a toujours sa place aujourd’hui. Elle rappelle à la population et aux gouvernements que le Vih n’a pas disparu. L’augmentation du financement de la riposte au sida, la sensibilisation accrue concernant l’impact du Vih sur la vie des personnes, l’éradication des stigmatisations et discriminations, mais aussi l’amélioration de la qualité de vie des personnes vivant avec le Vih restent essentiels », a-t-il déclaré.
Quant à Kablan Sahi Alain, Chef de mission solidarité et cohésion sociale, représentant le maire Gilbert Koné Kafana, a tenu à remercier les organisateurs pour cette belle initiative.
Lancée en 1988, la Journée mondiale de lutte contre le Sida a été la première journée internationale dédiée à la santé au niveau mondial. Chaque année, des agences des Nations unies, des gouvernements et la société civile s’unissent pour mettre en avant des aspects spécifiques au Vih.
Joseph Bessin (Stagiaire)
Partie de la pharmacie Bel air de Yopougon, la procession s’est poursuivie au complexe sportif Jessy Jackson de Yopougon avant de prendre fin à la mairie de Yopougon par une cérémonie officielle marquée par des allocutions.
A cette occasion, Dr Kouamé Isabelle, représentant la directrice pays Onusida en Côte d’Ivoire, a invité les populations à prendre conscience pour vaincre les inégalités, le Covid-19 et éradiquer le Sida, elles se doivent d’être solidaires les uns des autres et partager les responsabilités.
« Lutter contre les inégalités est essentiel pour éradiquer le sida, mais aussi pour promouvoir les droits humains des populations clés et des personnes vivant avec le Vih, pour instaurer des sociétés mieux préparées pour vaincre le Covid-19 et d’autres pandémies, mais aussi pour favoriser la reprise et la stabilité économiques. Tenir cette promesse, c’est sauver des millions de vies et améliorer la société dans son entier », a-t-elle soutenu.
Dr Isabelle Kouamé a toutefois relevé des indices. Selon elle, la Côte d’Ivoire fait partie des pays qui ont fait des progrès importants dans la lutte contre le sida ces dix dernières années avec une réduction des nouvelles infections de 72% et des décès liés au sida de 69% depuis 2010. La prévalence du Vih est également en baisse. Cependant le Vih n’est pas encore éliminé.
Pour sa part Légré Okou René Directeur de cabinet représentant la présidente du Conseil national des droits de l’homme, Mme Namizata Sangaré, a indiqué que la lutte contre la pandémie du Sida se base sur le renforcement du système de santé et l’accroissement des financements et mettre au cœur de la stratégie le respect des Droits de l’Homme, notamment des populations clés.
« La Journée mondiale de lutte contre le sida a toujours sa place aujourd’hui. Elle rappelle à la population et aux gouvernements que le Vih n’a pas disparu. L’augmentation du financement de la riposte au sida, la sensibilisation accrue concernant l’impact du Vih sur la vie des personnes, l’éradication des stigmatisations et discriminations, mais aussi l’amélioration de la qualité de vie des personnes vivant avec le Vih restent essentiels », a-t-il déclaré.
Quant à Kablan Sahi Alain, Chef de mission solidarité et cohésion sociale, représentant le maire Gilbert Koné Kafana, a tenu à remercier les organisateurs pour cette belle initiative.
Lancée en 1988, la Journée mondiale de lutte contre le Sida a été la première journée internationale dédiée à la santé au niveau mondial. Chaque année, des agences des Nations unies, des gouvernements et la société civile s’unissent pour mettre en avant des aspects spécifiques au Vih.
Joseph Bessin (Stagiaire)