16 jours d’activisme contre les VBG : L’Ong ‘’Leadafricaines’’ se penche sur les violences Gyneco-Obtetricales

L’Ong ‘’Leadafricaines’’ sensibilise la jeunesse sur les violences Gyneco-Obtetricale. (DR)
L’Ong ‘’Leadafricaines’’ sensibilise la jeunesse sur les violences Gyneco-Obtetricale. (DR)
L’Ong ‘’Leadafricaines’’ sensibilise la jeunesse sur les violences Gyneco-Obtetricale. (DR)

16 jours d’activisme contre les VBG : L’Ong ‘’Leadafricaines’’ se penche sur les violences Gyneco-Obtetricales

Le 25/11/21 à 18:12
modifié 25/11/21 à 22:19
Pour cette campagne internationale des 16 jours d’activisme contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) qui se tient du 25 novembre au 10 décembre 2021, l’Ong ‘’Leadafricaines’’ met l’accent sur les violences Gyneco-Obtetricales. Les responsables de cette association ont livré cette information, au cours d’un atelier de sensibilisation au siège de ladite organisation à Abidjan-Cocody , le 25 novembre 2021. Les violences Gyneco-Obtetricales sont des comportements, commises par le personnel de santé qui ne sont pas justifiés médicalement ou sont accomplis sans le consentement libre et éclairé d’une femme enceinte, d’une parturiente ou d’une jeune femme. Par exemple Césarienne à vif, épisiotomies injustifiées, manque d’empathie. « Il ne s’agit pas simplement d’actes physiques, et d’actions, car les violences passent par d’autres canaux à savoir : l’attitude du personnel, l’infantilisation, le manque de respect», a expliqué Mme Eline Arnaud, consultante volontaire à Carrefour International. Selon elle, cette violence n’est pas abordée en général parce qu’elle relève du domaine intime.

C’est pour cette raison que ’’Leadafricaines, engagée contre toutes formes de violence faite aux femmes a décidé d’en parler, d’éveiller les consciences sur ce sujet. Au dire de la présidente de cette structure non-gouvernemental, Kady Tanou, une femme ayant subi des violences Gyneco-Obtetricales, un établissement sanitaire peut en être traumatisée. Elle peut avoir des conséquences au niveau mental, mais également son processus de développement peut être entravé. « Cette violence peut empêcher au développement de la femme parce qu’elle peut manquer de confiance pour son leadership», a-t-elle insisté. Pour elle, s’il n’est pas question de stigmatiser les gynécologues, il est important de sensibiliser tout le monde et de déculpabiliser les femmes. Afin que la population ainsi que les autorités prennent conscience et que des mesures soient prises pour la protection de la femme dans les hôpitaux.

Faut-il le noter, outre, ce thème, les participants qui étaient des jeunes filles et garçons ont également eu droit à deux autres thématiques. Notamment, « Les Violences basées sur le Genre –Définition et Orientations » et « Le Leadership féminin face aux violences subies en milieu scolaire/prochaine. Ces différents thèmes ont été respectivement animés par la présidente Kady Tanou et la vice-présidente Aminata Keita de l’Ong ’’Leadafricaines’’. Rappelons que pour les 16 jours d’activisme 2021 le thème est « Orangez le monde : mettre fin dès maintenant à la violence faite aux femmes ».

Le 25/11/21 à 18:12
modifié 25/11/21 à 22:19