Taabo : Les acteurs du secteur de la pêche renforcent leurs capacités

Venus de diverses localités du pays, les participants à cette formation sont essentiellement, des chefs de bureau aquaculture et pêche dans diverses localités du pays (DR).
Venus de diverses localités du pays, les participants à cette formation sont essentiellement, des chefs de bureau aquaculture et pêche dans diverses localités du pays (DR).
Venus de diverses localités du pays, les participants à cette formation sont essentiellement, des chefs de bureau aquaculture et pêche dans diverses localités du pays (DR).

Taabo : Les acteurs du secteur de la pêche renforcent leurs capacités

Le 21/11/21 à 18:31
modifié 21/11/21 à 18:31
Le ministère des ressources animales et halieutiques a organisé les 16 et 17 novembre, dans cette localité, un atelier sur la législation, la règlementation et la cogestion des pêches.

Une trentaine de chefs de bureau aquaculture et pêche de Côte d’Ivoire, ont pris part, les 16 et 17 novembre, à Taabo, à un atelier de renforcement des capacités sur la législation, la réglementation et la cogestion des pêches.

Initiée par le ministère des ressources animales et halieutiques, à travers sa direction des pêches et de l’aquaculture, l’atelier a permis d’outiller les participants, des rudiments nécessaires, pouvant leur permettre de reconnaître, d’identifier et de classifier les produits halieutiques. Notamment, les différentes espèces de poissons. Trois modules ont été retenus à cet effet. A savoir, "la systémique des espèces de poisson d'eau douce", "la réglementation des pêches" et la cogestion des pêcheries ".

Les travaux ont été présidés par le sous-directeur de la pêche et de l’aquaculture Kouassi Kouadio. Il a invité à l’occasion, les chefs de bureau de pêches, à associer les communautés à la gestion des pêcheries. Car, dira-t-il, lorsque les communautés s’engagent dans la surveillance et la conservation des eaux et des espèces, les résultats sont probants. « Comme c’est le cas au niveau de la lagune Aby où ce sont les populations qui décident de la fermeture ou de l’ouverture de la pêche », a-t-il soutenu.

Pour sa part, Serge Donald Deleuse, sous-directeur de la surveillance des pêches, a souligné qu’après la formation, les chefs de bureau de pêches, désormais dotés de connaissances relatives à la différenciation des espèces, devront faire des rapports statistiques clairs et précis, à envoyer à la direction de la pêche. Ce qui permettra de noter la présence ou l’absence de certaines espèces dans nos eaux, d’apprécier la taille des espèces de poisson débarqués et de faire le point sur le rendement des pêcheurs et l'évolution des revenus tirés de cette activité.

Cet atelier, faut-il noter, a bénéficié d'un financement du programme d'appui à la gestion durable des ressources halieutiques (PAGDRH).


Le 21/11/21 à 18:31
modifié 21/11/21 à 18:31