L’Ong "Espoir Avc" plaide pour l’équipement des Chr et Chu en scanner

Les responsables de l'Ong "Espoir Avc" ont été rassurés du soutien du gouvernement dans cette belle initiative.
Les responsables de l'Ong "Espoir Avc" ont été rassurés du soutien du gouvernement dans cette belle initiative.
Les responsables de l'Ong "Espoir Avc" ont été rassurés du soutien du gouvernement dans cette belle initiative.

L’Ong "Espoir Avc" plaide pour l’équipement des Chr et Chu en scanner

Le 30/10/21 à 19:10
modifié 30/10/21 à 22:03
Dix mille sept cent quatre-vingt-huit décès par Accident vasculaire cérébral (Avc), en 2016, soit environ 5% de la mortalité totale et quatorze mille cinq cent deux nouveaux cas d’Avc. Premier motif d’admission en médecine interne, sa gravité est constante. Soit 100% de déficit moteur, 30% de troubles de la vigilance et 28% de troubles du langage.

Ce sont les chiffres donnés par Chantal Gnahouo, présidente de l’Ong "Espoir Avc" lors, de la cérémonie d’ouverture des Journées nationales de lutte contre l’Avc (Jnl-Avc), qui ont démarré, hier, à l'espace Latrille Event, aux Deux Plateaux. A cette occasion, Mme Gnahouo, initiatrice de ces journées, a plaidé auprès des entreprises et des pouvoirs publics pour l’équipement des Chr et Chu en scanner, le renforcement de capacités des personnels de santé sur les questions liées à l’Avc.

Selon elle, pendant deux jours, il sera question, au cours de ces assises, de se concentrer sur la frange de la population la plus exposée aux Avc, à savoir les travailleurs. « Vu la gravité de la maladie, sa résurgence brutale et imprévisible ainsi que ses conséquences invalidantes et souvent irréversibles, les Avc constituent pour les victimes un traumatisme, voire un choc psychologique important », a-t-elle relevé. Rappelant que les enjeux en termes d’incidence et du poids des travailleurs victimes d’Avc sur l’économie nationale ainsi que leur réinsertion socioprofessionnelles sont indéniables.

La marraine de cette Ong, Sonia Renée Boguifo, a, quant à elle, fait remarquer que les attentes des malades et de leurs familles sont énormes, notamment sur le plan psychologue. Dans cette optique, elle a sollicité le soutien de personnes de bonne volonté à accompagner les initiatives en faveur de ces malades. « Les chantiers et les défis sont nombreux. Il nous faut acquérir un centre de rééducation, d’accompagnement de kinésithérapeute », a-t-elle souhaité.

Présidente de ces journées, également présidente de la Coalition des entreprises de Côte d’Ivoire (Ceci), Martine Coffi-Studer a confié que les dépenses de santé relatives aux maladies cardiovasculaires en Côte d’Ivoire, de 2014 à 2018, en prenant en compte 600 entreprises, sont estimées à plus de 137 milliards de FCfa.

" Cela nous interpelle. La Ceci se tient à votre disposition en vue de continuer à mener la lutte contre l’Avc et les maladies cardiovasculaires », a-t-elle pris l’engagement. Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre N’Gou Dimba, a reconnu qu’en dépit des avancées positives, des défis restent à relever, notamment l’adoption par les populations des interdictions sur le tabagisme dans les lieux publics, la pratique régulière de l’exercice physique.

« D’ailleurs en accord avec le ministre de la Promotion des sport et du Développement de l’économie sportive, nous envisageons d’élaborer une communication conjointe en vue d'instaurer la pratique du sport au travail. Il faut rappeler que les maladies non transmissibles sont graves. Il faut surtout insister sur la prévention », a préconisé le ministre.
FATOU SYLLA


Le 30/10/21 à 19:10
modifié 30/10/21 à 22:03