Lutte contre la corruption: Les parties prenantes analysent les résultats du rapport d’étude du phénomène

La cérémonie d'ouverture de l'atelier a enregistré la présence des membres du gouvernement. Photo Dr
La cérémonie d'ouverture de l'atelier a enregistré la présence des membres du gouvernement. Photo Dr
La cérémonie d'ouverture de l'atelier a enregistré la présence des membres du gouvernement. Photo Dr

Lutte contre la corruption: Les parties prenantes analysent les résultats du rapport d’étude du phénomène

Le 10/09/21 à 01:30
modifié 10/09/21 à 01:30
« La corruption limite la capacité des gouvernements à servir les citoyens en ce qu’elle fragilise l’État de droit, les institutions publiques et la confiance dans les dirigeants. Elle agit comme un frein au développement et prive des millions de personnes de la prospérité, des droits, des services et des emplois qui leur font cruellement défaut et auxquels ils peuvent prétendre ». Ce diagnostic a été fait par le ministre Adama Coulibaly, ministre de l’Économie et des Finances, hier, au Seen Hôtel au Plateau, qui a pris part à la cérémonie officielle d’ouverture de l’atelier de validation du rapport diagnostic du phénomène de la corruption et des infractions assimilées en Côte d’Ivoire. Entre autres objectifs, l’atelier vise à présenter le document de diagnostic et ses résultats clés, recueillir les observations des parties prenantes, s’accorder sur les résultats de l’étude et procéder à la validation du projet. In fine, ce document stratégique permettra à l’État de cerner mieux les tentacules de la corruption, les secteurs les plus touchés et de lutter plus efficacement contre le fléau. Dans son intervention à cette rencontre qui a réuni toutes les institutions impliquées dans l’assainissement de l’environnement financier ivoirien, le ministre de l’Économie et des Finances a traduit la reconnaissance du gouvernement aux partenaires. Pour Adama Coulibaly, l’éradication de la corruption est essentielle pour atteindre, entre autres buts, le développement économique. « C’est pourquoi, la lutte contre ce fléau constitue l’une des priorités de Son Excellence Monsieur le Président de la République et du Premier ministre, chef du gouvernement. A preuve, nos plans nationaux de développement (PND 2012-2015, 2016-2020 et 2021-2025) intègrent des actions qui traduisent, de manière concrète, cet engagement au plus haut sommet de l’État », a souligné le ministre de l’Économie et des Finances .
Épiphane Zoro Bi Ballo, ministre de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, a souligné, à l’occasion, qu’au regard des engagements internationaux de la Côte d’Ivoire, la Haute autorité pour la bonne gouvernance (Habg) a entrepris le processus d’élaboration de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et des infractions assimilées (Snlccia). Il a rappelé que l’élaboration de la Snlccia constitue un des engagements de la Côte d’Ivoire dans le cadre du « partenariat pour un gouvernement ouvert » auquel le pays a librement adhéré en 2015. Au dire du ministre Zoro Bi, l’élaboration de la Snlccia se présente comme une initiative délicate et un défi majeur. « Nous devons donc y mettre de l’énergie, de la synergie, de l’engagement et de l’abnégation », a-t-il invité. Selon lui, ce document de politique économique pourra s’assumer comme le cadre de référence de la politique nationale de lutte contre la corruption ; cadre national qui soutiendra la mise en œuvre du Pnd 2021-2025. Il espère qu’à la fin des travaux, la Côte d’Ivoire aura les éléments nécessaires pour se doter d’un outil stratégique à la hauteur de ses ambitions.
Quant à N’Golo Coulibaly, président de la Habg, il a indiqué que l’élaboration de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et les infractions assimilées tire son origine de l’Art 7 de la Convention des Nations unies contre la corruption qui impose à chaque État de poursuivre, conformément aux principes fondamentaux de son système juridique, des politiques de prévention de la corruption efficaces et coordonnées qui favorisent la participation de la société et reflètent les principes d’État de droit, de bonne gestion des affaires publiques et des biens publics. L'atelier prend fin aujourd'hui.
Le 10/09/21 à 01:30
modifié 10/09/21 à 01:30