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Crises ivoiriennes : Le COVICI plaide pour le vote de la loi "pour pérenniser le processus de réparation dans le temps"
Le président du Conseil d’administration de la confédération des Organisations de victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire (Covici), Kanté Lassina a plaidé, ce vendredi 20 août 2021, pour le vote de la loi portant sur la notion de victimes et les modalités de répartition. C’était à l’occasion d’une conférence presse, à Abidjan-Cocody, les 2Plateaux où il a fait connaitre l’actualité des victimes à l‘opinion nationale et internationale. « Nous demandons le vote de cette loi pour pérenniser le processus de réparation dans le temps », a-t-il justifié.
Pour M. Kanté, cette loi, si elle est votée et promulguée, va contribuer efficacement à la mise en œuvre du processus de réparation en cours en Côte d’Ivoire. « Depuis le remaniement ministériel intervenu le 6 avril 2021, le processus de réparation est en panne », a-t-il affirmé.
Il faut noter qu’en Côte d'Ivoire, la réparation ne concerne pour le moment que les préjudices corporels (décès, blessés, viols) qui représente 15% des victimes selon la base de données de la CONARIV. « Cependant, dix (10) ans après la fin de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, l’on peut s’interroger sur la situation réelle des victimes de toutes ces crises politiques qui ont émaillé notre pays », a fait savoir le Pca de la Covici.
Pour la relance de l’indemnisation des victimes ou leurs ayants-droit, M. Kanté a souligné qu’il faut savoir aujourd’hui, lequel des deux ministères, la Réconciliation et de Cohésion Nationale ou Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, conduit effectivement le processus de réparation des victimes. Il faut noter que malgré cette situation, le Ministère de la Réconciliation et de Cohésion Nationale a organisé du 9 au 11 Juin 2021 un séminaire à Jacqueville sur la question des victimes.
A cette occasion, les participants au séminaire ont passé en revue les préoccupations des victimes notamment le vote de la loi, la notification aux victimes de leur présence sur le fichier unique consolidé des victimes élaborée par la Conariv, la facilitation de l'accès aux documents administratifs, l'octroi d'une rente viagère aux blessés rendus invalides.
Pour une reprise effective du processus, la Covici a recommandé une rencontre urgente avec le Ministère de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté afin d'échanger sur la relance le processus de réparation. La confédération des Organisations de victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire estime que les acteurs majeurs de la crise ivoirienne post-électorale de 2010 doivent faire de la question des victimes leur priorité. La Covici a plaidé pour l'indemnisation des victimes liées à l'affaire Amadé Ourémi par l'Etat et aussi pour l’accélération de la mise en œuvre des programmes du fonds au profit des victimes.
Lancé le 4 août 2015, la réparation des victimes, le bilan au 20 août 2020 selon l’ex-Ministère de la Solidarité s’élève à 4442 cas de décès indemnisé, 1878 prises en charge médicale et scolaire. A cela, il faut ajouter plus de 150 infrastructures sociocommunautaires (pompes hydrauliques, foyers polyvalents, infrastructures scolaires, etc.), et l'institution d'une journée nationale du Pardon et du Souvenir, le 16 décembre.
Se prononçant sur la condamnation d'Amadé Ourémi, M. Kanté a affirmé que cela a été appréciée par les victimes. Qui ont cependant regretté la « non comparution des chefs de guerres cités et le rejet par le Tribunal criminel de la demande condamnation solidaire de l'Etat formulée par les avocats de la partie civile ». La levée, le 19 août 2021, des poursuites contre Mme Simone Gbagbo sur demande du nouveau procureur Karim Khan est une preuve que les victimes continuent d'être les sacrifiés de la Cour Pénale internationale. « Heureusement qu'une lueur d'espoir naît avec le démarrage des programmes du Fonds au Profit des Victimes en Côte d'Ivoire depuis janvier 2021 », s’est-il réjoui.
Il faut noter qu’en Côte d'Ivoire, la réparation ne concerne pour le moment que les préjudices corporels (décès, blessés, viols) qui représente 15% des victimes selon la base de données de la CONARIV. « Cependant, dix (10) ans après la fin de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, l’on peut s’interroger sur la situation réelle des victimes de toutes ces crises politiques qui ont émaillé notre pays », a fait savoir le Pca de la Covici.
Pour la relance de l’indemnisation des victimes ou leurs ayants-droit, M. Kanté a souligné qu’il faut savoir aujourd’hui, lequel des deux ministères, la Réconciliation et de Cohésion Nationale ou Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, conduit effectivement le processus de réparation des victimes. Il faut noter que malgré cette situation, le Ministère de la Réconciliation et de Cohésion Nationale a organisé du 9 au 11 Juin 2021 un séminaire à Jacqueville sur la question des victimes.
A cette occasion, les participants au séminaire ont passé en revue les préoccupations des victimes notamment le vote de la loi, la notification aux victimes de leur présence sur le fichier unique consolidé des victimes élaborée par la Conariv, la facilitation de l'accès aux documents administratifs, l'octroi d'une rente viagère aux blessés rendus invalides.
Pour une reprise effective du processus, la Covici a recommandé une rencontre urgente avec le Ministère de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté afin d'échanger sur la relance le processus de réparation. La confédération des Organisations de victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire estime que les acteurs majeurs de la crise ivoirienne post-électorale de 2010 doivent faire de la question des victimes leur priorité. La Covici a plaidé pour l'indemnisation des victimes liées à l'affaire Amadé Ourémi par l'Etat et aussi pour l’accélération de la mise en œuvre des programmes du fonds au profit des victimes.
Lancé le 4 août 2015, la réparation des victimes, le bilan au 20 août 2020 selon l’ex-Ministère de la Solidarité s’élève à 4442 cas de décès indemnisé, 1878 prises en charge médicale et scolaire. A cela, il faut ajouter plus de 150 infrastructures sociocommunautaires (pompes hydrauliques, foyers polyvalents, infrastructures scolaires, etc.), et l'institution d'une journée nationale du Pardon et du Souvenir, le 16 décembre.
Se prononçant sur la condamnation d'Amadé Ourémi, M. Kanté a affirmé que cela a été appréciée par les victimes. Qui ont cependant regretté la « non comparution des chefs de guerres cités et le rejet par le Tribunal criminel de la demande condamnation solidaire de l'Etat formulée par les avocats de la partie civile ». La levée, le 19 août 2021, des poursuites contre Mme Simone Gbagbo sur demande du nouveau procureur Karim Khan est une preuve que les victimes continuent d'être les sacrifiés de la Cour Pénale internationale. « Heureusement qu'une lueur d'espoir naît avec le démarrage des programmes du Fonds au Profit des Victimes en Côte d'Ivoire depuis janvier 2021 », s’est-il réjoui.