Vulnérabilité structurelle de la résilience de la Côte d’Ivoire : Myss Belmonde Dogo met en mission des experts

Myss Belmonde Dogo, ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté. (DR)
Myss Belmonde Dogo, ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté. (DR)
Myss Belmonde Dogo, ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté. (DR)

Vulnérabilité structurelle de la résilience de la Côte d’Ivoire : Myss Belmonde Dogo met en mission des experts

La ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a ouvert l’atelier sur la Consultation des acteurs nationaux dans le cadre du processus d’évaluation de la vulnérabilité structurelle et de la résilience (Csvra) de la Côte d’Ivoire. C’était ce jeudi 8 juillet 2021, au Plateau.

La photo de famille après le premier jour de l'atelier. (DR)
La photo de famille après le premier jour de l'atelier. (DR)



Plusieurs experts issus de l’administration publique, des organisations nationales et régionales de confessions religieuses, de jeunesse, de femmes, de la société civile, des Forces de défense et de sécurité, du secteur privé, des chambres consulaires, d’organisations internationales (L’Ua, de la Cedeao, du Maep) sont en atelier. Il s'agit de repérer les vulnérabilités, les facteurs de la résilience et les mesures d’atténuation des conflits.

Pendant deux jours, les jeudi 8 et vendredi 9 juillet 2021, ces experts identifieront les facteurs de conflit et autres vulnérabilités structurelles en Côte d’Ivoire. A savoir, les facteurs générateurs de paix qui contribuent à la promotion de la stabilité et de la résilience aux conflits violents, et également des stratégies d’atténuation pour régler les facteurs structurels identifiés.

Mais aussi des mécanismes, à travers lesquels la Cedeao, L’Ua, le Maep et d’autres partenaires pourront soutenir au mieux les actions à entreprendre pour s’attaquer aux causes structurelles des conflits violents.

Selon la ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, la richesse des « échanges contribuera à coup sûr à élaborer une stratégie bien adaptée permettant de s’attaquer conséquemment aux facteurs de vulnérabilité » de la Côte d’Ivoire « afin de renforcer davantage sa résilience face aux conflits ». « C’est donc dire que le ministère de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté et celui en charge de la réconciliation, en particulier, et le gouvernement de façon générale fondent beaucoup d’espoir dans ce processus », a-t-elle dit.

Sans toutefois rappeler les nombreuses actions menées par le gouvernement ivoirien pour consolider la cohésion sociale. Il s’agit, notamment des progrès importants sur le chantier de la réconciliation et du renforcement de la cohésion sociale, de l’indemnisation des victimes des crises, de la libération de plusieurs détenus de la crise post-électorale avec l’Amnistie de près de 800 personnes et de la facilitation du retour de la quasi-totalité des exilés de la crise post-électorale (300 mille réfugiés de la crise post-électorale). Et de la facilitation du retour de l’ex-Président de la République Laurent Gbagbo le 17 juin 2021 après son acquittement à la Haye.

Pour Mme Joséphine-Charlotte Muyuma Kala, Représentante spéciale du président de la Commission de l’Union africaine en Côte d’Ivoire, les conclusions issues de ces délibérations serviront de socle à l’élaboration de la stratégie nationale d’atténuation structurelle de la Côte d’Ivoire.

Faut-il le rappeler l’Union africaine et la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) avec le soutien de ses partenaires ont conclu une série de consultations locales à Korhogo, Yamoussoukro, Daloa et Abidjan. Ces travaux ont permis d’identifier les facteurs de vulnérabilités existants et émergents potentiellement néfastes pour la stabilité à long terme du pays. Les réflexions issues de ces ateliers régionaux ont également permis de consolider des propositions de ces sources de vulnérabilité.

Cette cérémonie a enregistré la présence du ministre de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Kouadio Konan Bertin.

Patrick N’Guessan