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Livre/"Le cœur et l'esprit ": Les mémoires exclusives d’Amadou Gon Coulibaly disponibles en librairie
Après la présentation officielle, lundi 5 juillet 2021, le livre écrit des mains du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly sera disponible en librairie et lors de la cérémonie d’hommage au Premier ministre qui se tiendra demain jeudi 8 juillet, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.
Le livre écrit de ses mains pour retracer sa vie, son parcours sur terre, exprimer ses convictions profondes, son amour pour le Président de la République Alassane Ouattara et conter l’histoire de sa noble racine familiale sera disponible à par-tir de demain 8 juillet, à l’occasion de la journée commémorant l’an 1 de son décès. Cette journée de reconnaissance nous donne l’occasion de revenir sur l’initiative de cet ouvrage autobiographique paru à FratMat Éditions, avec la participation de deux éminents journalistes : le Franco-Tunisien Zyad Li-mam, du journal Afrique Magazine et Venance Konan, journaliste, écrivain, directeur général de Fraternité Matin. Deux personnalités du monde de la presse qui ont livré, lundi dernier, les étapes ayant prévalu à la sortie de ce livre de haute portée .
BRIGITTE GUIRATHE ET CHEICKNA D. SALIF
Zyad Limam : « Chacun d’entre vous y découvrira des moments que vous ne connaissez pas encore »
« Il avait besoin de se raconter, de parler de lui, tel qu’il est... » Selon le journaliste franco-tunisien, ce livre qui décrit la trajectoire personnelle d’Amadou Gon Coulibaly est né de discussions avec lui, en avril-mai 2019. « On se connaissait depuis très longtemps. J’avais été, en tant que jeune journaliste, à la couverture médiatique d’un événement du Rassemblement des républicains (Rdr) et de son président Alassane Ouattara. J’avais couvert toutes les grandes batailles, la fondation du parti, les grandes manifestations d’Abidjan, la prison. Nous avions appris à nous connaître et nous avions des relations assez proches. Pour ne rien vous cacher, nous avions aussi des problèmes de cœur en commun. On en parlait avec beaucoup de liberté. En mai, juin 2019, Amadou Gon Coulibaly est Premier ministre et il a ce besoin fort de se raconter, de parler de lui tel qu’il est et tel qu’il se sent. Et non pas tel qu’il est vu ou tel qu’il est caricaturé comme cette espèce de technocrate, d’homme du nord, de haut fonctionnaire. Alors qu’il se sent complètement différent, multiple, divers et Ivoirien. Il a envie de le dire ».
Concernant la mise en route de l’œuvre, Zyad annonce la constitution de l’équipe de travail : « Je commence l’aventure de ce livre dans laquelle Venance nous rejoint très vite. J’avais besoin d’un coéquipier à Abidjan pendant que j’étais à Paris. Très vite, arrive la perspective de l’élection présidentielle. Certains ont pensé que ce livre allait être avant tout politique, je ne crois pas. Venance et moi pouvons en témoigner. Je pense qu’il avait une volonté de dire sa vérité, ce qu’il est, ce qu’il pense, son histoire. Là où il voulait aller, ce qu’il pensait de la Côte d’Ivoire. C’est ce qui fait la richesse de ce livre qui est avant tout un livre personnel. C’est aussi forcément un livre politique. C’est aussi sa vie écrite par lui-même. Son portait par lui-même. A partir du mois de septembre, on commence à se voir, Venance, le Premier ministre et moi souvent au bureau. Parfois à la résidence pour de longues discussions qui débordent assez largement... Les discussions qui doivent durer une heure vont jusqu’à deux heures de temps. Les discussions supposées encadrées finissent par être très libres dans le ton, dans le récit, dans l’anecdote et dans l’humour. On découvre quelqu’un qui est très loin de son image officielle. Quelqu’un de chaleureux, d’intime, qui a le sens des histoires, de l’amitié. Son récit était parsemé de gens dont il se rappelle à des instants très précis qui ont joué un rôle dans son histoire, dans sa vie. Tout cela était synthétisé dans son approche. On va donc avoir ces conversations. Les textes vont être écrits, réécrits, proposés, relus, par Venance Konan et moi ».
Ce livre, une matière brute laissée telle quelle
Dans ce récit, Zyad met l’accent sur le travail fourni : « Venance Konan arrive à Paris en février avec une première version du manuscrit qu’on va travailler là-bas. La suite, vous la connaissez. Tout se passe à partir de début mars où sa candidature devient officielle et l’apparition du Covid-19 et par la suite le malaise cardiaque puis malheureusement le retour à Abidjan et la disparition.
Du coup, cette œuvre s’offre comme un livre inachevé, c’est de la matière brute mais c’est sa matière, c’est ce qu’il voulait dire et nous l’avons laissé tel quel sans exception pratique. En le lisant, vous allez découvrir un homme qui se sent vraiment ivoirien et c’était très important pour lui, être Ivoirien. Il se sentait de toute la Côte d’Ivoire, il était à la fois de la famille Gbon de Korhogo, la famille du Président fondateur Félix Houphouët-Boigny. C’était aussi un fi ls d’Abidjan, la ville qui lui avait donné cette dimension abidjanaise. Il parle de ces quartiers où il a grandi, où il a acheté des maisons, donc il est aussi un enfant de cette ville. C’est aussi l’homme d’une mission, donc il a mis sa vie dans les pas du Président Alassane Ouattara avec 30 ans de compagnonnage politique. Ce livre est le récit de ce compagnonnage ». Présentant le contenu des 155 pages, Zyad poursuit : « Chacun d’entre vous y découvrira peut-être les anecdotes, des moments que vous ne connaissez pas encore en particulier. Il parle d’une réunion qui s’est passée au Palais avec Félix Houphouët-Boigny et Alassane Ouattara, vous le lirez aussi dans le livre pour avoir cette sensation. Un portrait qu’il dessine de lui-même. On découvre un homme privé qui n’a pas peur de raconter sa vie, ce qu’il aime ou pas. Il parle de son sens de l’amitié, de sa famille et on découvre aussi l’homme publique, l’Ivoirien qui a été fortement heurté, vraiment blessé par les débats sur l’identité et cela est un moment très émouvant de ce livre parce qu’il le vit dans sa chair, il le vit en tant qu’homme libre, il est bouleversé par ces attaques sur son identité et aussi par cette Côte d’Ivoire qui se déchire, en faisant référence aux années 2000 et il a en lui cette volonté de renouer les fi ls et de rassembler les Ivoiriens. Cette volonté de faire en sorte que tous les composants de ce pays soient ensemble est quelque chose de très fort chez lui », fait savoir Zyad dans son témoignage. « Le cœur et l’esprit » d’Amadou Gon Coulibaly ne manque pas de revenir sur ces épisodes émouvant de la vie d’AGC à travers le chapitre relatif à son passage à l’hôtel du Golf et à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Une vie pleine de distanciation, de politique avec évidemment ce passage où il raconte avec franchise cet évènement majeur de sa vie qui fut la transplantation cardiaque », fait remarquer Zyad, avant de conclure par cette citation grecque qui donne sens à la réalisation de l’œuvre : « Les mots volent et les écrits restent ».
Venance Konan : « Les grandes étapes de la vie d’Amadou sont celles de l’histoire de la Côte d’Ivoire »
Dans son témoignage, le directeur général de Fraternité Matin a surtout mis en exergue les grandes étapes de la vie de l’auteur. « Lorsque nous avons commencé cette aventure, Zyad a dit qu’il avait en commun avec le Premier ministre Amadou Gon un problème de cœur. Il faut dire qu’on était un trio de cardiopathes. Moi également j’avais un problème de cœur. Et avec le Premier ministre, nous en parlions avec beaucoup d’aisance. Ce que j’ai retenu dans cette aventure, c’est avant tout l’histoire de la Côte d’Ivoire. Les grandes étapes de la vie d’Amadou sont celles de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Sa jeunesse, son enfance, c’était l’histoire du parti unique avec Houphouët-Boigny. Son père était député. Il a vécu les difficultés que ce dernier a eues avec le Président Houphouët-Boigny. Ensuite la lutte pour la démocratie avec la naissance du Rassemblement des républicains (Rdr) jusqu’à l’avènement au pouvoir du Président Alassane Ouattara pour qui il avait une très grande adoration. Amadou Gon avait beaucoup d’humour que je découvrais. Je le trouvais austère. J’ai découvert un monsieur qui savait rire et qui savait faire rire. Il savait être mordant quand il parlait de ses adversaires.
A ce niveau, il ne lâchait rien. A des moments, il tapait sur la table. Il disait, j’ai dit non sur cette histoire d’identité». Selon Venance Konan, Amadou Gon s’insurgeait aussi : «A moi, fils du nord qui ai fait l’expérience du Poro, on ose dire que je ne suis pas Ivoirien ? »... C’est comme s’il s’adressait à nous. (Rires). Puis de poursuivre : «En février, j’ai retrouvé Zyad à Paris et nous avons raffiné le produit brut que nous avions. A mon retour, le 29 février, il était à l’aéroport pour accueillir quelqu’un et je suis allé le saluer. Il m’a demandé si le projet avançait bien. Je lui ai répondu très bien. C’est la dernière fois que nous nous sommes parlé. La dernière fois que je l’ai vu, c’était à Yamoussoukro, quand le Président Alassane Ouattara a annoncé qu’il n’était pas candidat à la présidentielle de 2020. Il avait cette émotion que tout le monde avait. J’étais juste derrière lui, je me demandais s’il ne pleurait pas. Lundi, il a repris le travail ; mercredi, il y a eu Conseil des ministres. Il m’avait donné rendez-vous samedi pour achever la dernière partie. On devait évoquer comment il avait vécu la Covid-19 et son hospitalisation. On devait en parler samedi et le mercredi 8 juillet, il s’en est allé...Pour la réalisation de ce livre, nous devions garder le secret. Même nos proches n’en étaient pas informés ».
PROPOS RECUEILLIS PAR BRIGITTE GUIRATHE ET CHEICKNA D. SALIF
BRIGITTE GUIRATHE ET CHEICKNA D. SALIF

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Zyad Limam : « Chacun d’entre vous y découvrira des moments que vous ne connaissez pas encore »
« Il avait besoin de se raconter, de parler de lui, tel qu’il est... » Selon le journaliste franco-tunisien, ce livre qui décrit la trajectoire personnelle d’Amadou Gon Coulibaly est né de discussions avec lui, en avril-mai 2019. « On se connaissait depuis très longtemps. J’avais été, en tant que jeune journaliste, à la couverture médiatique d’un événement du Rassemblement des républicains (Rdr) et de son président Alassane Ouattara. J’avais couvert toutes les grandes batailles, la fondation du parti, les grandes manifestations d’Abidjan, la prison. Nous avions appris à nous connaître et nous avions des relations assez proches. Pour ne rien vous cacher, nous avions aussi des problèmes de cœur en commun. On en parlait avec beaucoup de liberté. En mai, juin 2019, Amadou Gon Coulibaly est Premier ministre et il a ce besoin fort de se raconter, de parler de lui tel qu’il est et tel qu’il se sent. Et non pas tel qu’il est vu ou tel qu’il est caricaturé comme cette espèce de technocrate, d’homme du nord, de haut fonctionnaire. Alors qu’il se sent complètement différent, multiple, divers et Ivoirien. Il a envie de le dire ».
Concernant la mise en route de l’œuvre, Zyad annonce la constitution de l’équipe de travail : « Je commence l’aventure de ce livre dans laquelle Venance nous rejoint très vite. J’avais besoin d’un coéquipier à Abidjan pendant que j’étais à Paris. Très vite, arrive la perspective de l’élection présidentielle. Certains ont pensé que ce livre allait être avant tout politique, je ne crois pas. Venance et moi pouvons en témoigner. Je pense qu’il avait une volonté de dire sa vérité, ce qu’il est, ce qu’il pense, son histoire. Là où il voulait aller, ce qu’il pensait de la Côte d’Ivoire. C’est ce qui fait la richesse de ce livre qui est avant tout un livre personnel. C’est aussi forcément un livre politique. C’est aussi sa vie écrite par lui-même. Son portait par lui-même. A partir du mois de septembre, on commence à se voir, Venance, le Premier ministre et moi souvent au bureau. Parfois à la résidence pour de longues discussions qui débordent assez largement... Les discussions qui doivent durer une heure vont jusqu’à deux heures de temps. Les discussions supposées encadrées finissent par être très libres dans le ton, dans le récit, dans l’anecdote et dans l’humour. On découvre quelqu’un qui est très loin de son image officielle. Quelqu’un de chaleureux, d’intime, qui a le sens des histoires, de l’amitié. Son récit était parsemé de gens dont il se rappelle à des instants très précis qui ont joué un rôle dans son histoire, dans sa vie. Tout cela était synthétisé dans son approche. On va donc avoir ces conversations. Les textes vont être écrits, réécrits, proposés, relus, par Venance Konan et moi ».
Ce livre, une matière brute laissée telle quelle
Dans ce récit, Zyad met l’accent sur le travail fourni : « Venance Konan arrive à Paris en février avec une première version du manuscrit qu’on va travailler là-bas. La suite, vous la connaissez. Tout se passe à partir de début mars où sa candidature devient officielle et l’apparition du Covid-19 et par la suite le malaise cardiaque puis malheureusement le retour à Abidjan et la disparition.
Du coup, cette œuvre s’offre comme un livre inachevé, c’est de la matière brute mais c’est sa matière, c’est ce qu’il voulait dire et nous l’avons laissé tel quel sans exception pratique. En le lisant, vous allez découvrir un homme qui se sent vraiment ivoirien et c’était très important pour lui, être Ivoirien. Il se sentait de toute la Côte d’Ivoire, il était à la fois de la famille Gbon de Korhogo, la famille du Président fondateur Félix Houphouët-Boigny. C’était aussi un fi ls d’Abidjan, la ville qui lui avait donné cette dimension abidjanaise. Il parle de ces quartiers où il a grandi, où il a acheté des maisons, donc il est aussi un enfant de cette ville. C’est aussi l’homme d’une mission, donc il a mis sa vie dans les pas du Président Alassane Ouattara avec 30 ans de compagnonnage politique. Ce livre est le récit de ce compagnonnage ». Présentant le contenu des 155 pages, Zyad poursuit : « Chacun d’entre vous y découvrira peut-être les anecdotes, des moments que vous ne connaissez pas encore en particulier. Il parle d’une réunion qui s’est passée au Palais avec Félix Houphouët-Boigny et Alassane Ouattara, vous le lirez aussi dans le livre pour avoir cette sensation. Un portrait qu’il dessine de lui-même. On découvre un homme privé qui n’a pas peur de raconter sa vie, ce qu’il aime ou pas. Il parle de son sens de l’amitié, de sa famille et on découvre aussi l’homme publique, l’Ivoirien qui a été fortement heurté, vraiment blessé par les débats sur l’identité et cela est un moment très émouvant de ce livre parce qu’il le vit dans sa chair, il le vit en tant qu’homme libre, il est bouleversé par ces attaques sur son identité et aussi par cette Côte d’Ivoire qui se déchire, en faisant référence aux années 2000 et il a en lui cette volonté de renouer les fi ls et de rassembler les Ivoiriens. Cette volonté de faire en sorte que tous les composants de ce pays soient ensemble est quelque chose de très fort chez lui », fait savoir Zyad dans son témoignage. « Le cœur et l’esprit » d’Amadou Gon Coulibaly ne manque pas de revenir sur ces épisodes émouvant de la vie d’AGC à travers le chapitre relatif à son passage à l’hôtel du Golf et à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Une vie pleine de distanciation, de politique avec évidemment ce passage où il raconte avec franchise cet évènement majeur de sa vie qui fut la transplantation cardiaque », fait remarquer Zyad, avant de conclure par cette citation grecque qui donne sens à la réalisation de l’œuvre : « Les mots volent et les écrits restent ».
Venance Konan : « Les grandes étapes de la vie d’Amadou sont celles de l’histoire de la Côte d’Ivoire »
Dans son témoignage, le directeur général de Fraternité Matin a surtout mis en exergue les grandes étapes de la vie de l’auteur. « Lorsque nous avons commencé cette aventure, Zyad a dit qu’il avait en commun avec le Premier ministre Amadou Gon un problème de cœur. Il faut dire qu’on était un trio de cardiopathes. Moi également j’avais un problème de cœur. Et avec le Premier ministre, nous en parlions avec beaucoup d’aisance. Ce que j’ai retenu dans cette aventure, c’est avant tout l’histoire de la Côte d’Ivoire. Les grandes étapes de la vie d’Amadou sont celles de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Sa jeunesse, son enfance, c’était l’histoire du parti unique avec Houphouët-Boigny. Son père était député. Il a vécu les difficultés que ce dernier a eues avec le Président Houphouët-Boigny. Ensuite la lutte pour la démocratie avec la naissance du Rassemblement des républicains (Rdr) jusqu’à l’avènement au pouvoir du Président Alassane Ouattara pour qui il avait une très grande adoration. Amadou Gon avait beaucoup d’humour que je découvrais. Je le trouvais austère. J’ai découvert un monsieur qui savait rire et qui savait faire rire. Il savait être mordant quand il parlait de ses adversaires.
A ce niveau, il ne lâchait rien. A des moments, il tapait sur la table. Il disait, j’ai dit non sur cette histoire d’identité». Selon Venance Konan, Amadou Gon s’insurgeait aussi : «A moi, fils du nord qui ai fait l’expérience du Poro, on ose dire que je ne suis pas Ivoirien ? »... C’est comme s’il s’adressait à nous. (Rires). Puis de poursuivre : «En février, j’ai retrouvé Zyad à Paris et nous avons raffiné le produit brut que nous avions. A mon retour, le 29 février, il était à l’aéroport pour accueillir quelqu’un et je suis allé le saluer. Il m’a demandé si le projet avançait bien. Je lui ai répondu très bien. C’est la dernière fois que nous nous sommes parlé. La dernière fois que je l’ai vu, c’était à Yamoussoukro, quand le Président Alassane Ouattara a annoncé qu’il n’était pas candidat à la présidentielle de 2020. Il avait cette émotion que tout le monde avait. J’étais juste derrière lui, je me demandais s’il ne pleurait pas. Lundi, il a repris le travail ; mercredi, il y a eu Conseil des ministres. Il m’avait donné rendez-vous samedi pour achever la dernière partie. On devait évoquer comment il avait vécu la Covid-19 et son hospitalisation. On devait en parler samedi et le mercredi 8 juillet, il s’en est allé...Pour la réalisation de ce livre, nous devions garder le secret. Même nos proches n’en étaient pas informés ».
PROPOS RECUEILLIS PAR BRIGITTE GUIRATHE ET CHEICKNA D. SALIF