Prévention de l’Accident vasculaire cérébral (Avc): Un outil de dépistage désormais disponible en Côte d’Ivoire






Des participants à la journée d’information se sont soumis au jeu de Mydiagnostick. Ce bâtonnet de dépistage qui se tient entre les mains. (Ph : Édouard Koudou)
Des participants à la journée d’information se sont soumis au jeu de Mydiagnostick. Ce bâtonnet de dépistage qui se tient entre les mains. (Ph : Édouard Koudou)
Des participants à la journée d’information se sont soumis au jeu de Mydiagnostick. Ce bâtonnet de dépistage qui se tient entre les mains. (Ph : Édouard Koudou)

Prévention de l’Accident vasculaire cérébral (Avc): Un outil de dépistage désormais disponible en Côte d’Ivoire

Le 25/06/21 à 22:06
modifié 25/06/21 à 22:06
Deux conférences ont été animées par des spécialistes au cours de cette Journée d’information sur les accidents vasculaires cérébraux.
Nous sommes tous des accidentés vasculaires cérébraux en sursis ». Par ces mots, Dr Jean-Hubert Hatry, pharmacien, insistait sur la dangerosité de l’accident vasculaire cérébral qui est, pour ce fait, considéré comme un problème de santé publique de nos jours. Il s’exprimait le jeudi 24 juin 2021, lors de la Journée de l’information sur les Accidents vasculaires cérébraux (Avc), à la Maison du pharmacien, à Abidjan II-Plateaux.

Pour prévenir ainsi cette maladie, un outil de dépistage a été mis sur pied pour aider à réduire le taux de mortalité en Côte d’Ivoire. Il s’agit de Mydiagnostick qui est un dispositif médical de fabrication hollandaise commercialisé par une entreprise dirigée par l’Ivoirien Jean-Hubert Hatry.

Le patron de cette entreprise a présenté l’instrument comme étant un bâtonnet qui permet à l’utilisateur de dépister la probabilité à faire un accident vasculaire cérébral en seulement une minute. Selon Dr Jean-Hubert Hatry, cet outil sera aussi disponible dans les officines pour permettre à certaines personnes qui ne peuvent pas s’en procurer eux-mêmes de se faire diagnostiquer.

Cette journée a été notamment marquée par deux conférences animées respectivement par Dr Diakité Ismaël, Maître-assistant à l’Ufr des sciences médicales, à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody à Abidjan, neurologue, représentant le président de la Société ivoirienne de neurologie et Dr NDjessan Yapo, cardiologue, représentant le président de la Société ivoirienne de cardiologie.

Dans sa communication, le premier conférencier a défini l’accident vasculaire cérébral, présenté les différents types et ses origines et les méthodes de prévention. « L’Avc est une maladie prévisible, une maladie aigüe en rapport avec une interruption brutale de la circulation sanguine dans une partie du cerveau », a-t-il fait savoir.

Il en existe deux types : L’Avc ischémique et l’Avc hémorragique, la plus dangereuse. L’inactivité physique, l’hypertension artérielle et les maladies cardiaques, selon lui, sont entre autres, les facteurs modifiables de risques de cet accident. Il existe aussi des risques modifiables. Il a listé particulièrement la consommation de l’alcool, le stress et le tabagisme.

Les signes annonciateurs de cette grave maladie sont légion : « les troubles de la parole, de la vue et les troubles de l’équilibre...».

Outre l’utilisation de « Mydiagnostick », tout individu peut l’éviter en contrôlant sa tension, son poids ou en évitant l’alcool et en pratiquant régulièrement le sport.

Le deuxième intervenant, Dr NDjessan Yapo, a particulièrement exposé sur la fibrillation auriculaire. « C’est une contraction irrégulière des oreillettes cardiaques », a-t-il expliqué. Avant d’indiquer que cette contraction anarchique peut être source de caillots au niveau du cœur qui, secondairement, vont migrer pour aller au cerveau et par la suite entraîner un Avc.

Beaucoup de pathologies peuvent être à l’origine de la fibrillation auriculaire. Ce sont singulièrement les facteurs de risques susmentionnés et les maladies du cœur. La prévention consistera, dit-il, à « lutter contre certains risques auxquels un individu peut être exposé : l’hypertension artérielle, le tabac, l’alcool, le stress et le diabète ».

Dr NDjessan assure que si la fibrillation est détectée tôt, le patient peut en guérir par des traitements qui peuvent rétablir le rythme normal du cœur.


Le 25/06/21 à 22:06
modifié 25/06/21 à 22:06