Bondoukou: Kobenan Adjoumani lance le projet de production intensive du maïs hybride






Le ministre d’État a remis de l’engrais à des coopératives. (Ph : Dr)
Le ministre d’État a remis de l’engrais à des coopératives. (Ph : Dr)
Le ministre d’État a remis de l’engrais à des coopératives. (Ph : Dr)

Bondoukou: Kobenan Adjoumani lance le projet de production intensive du maïs hybride

Réaliser 800 000 hectares de maïs au plan national avec une production de 6 400 000 tonnes tous les 90 jours. Tel est l’objectif que veulent atteindre le président de l’interprofession maïs, N’Zi Kouassi Eugène, et son équipe à l’horizon 2025-2030.

Il a fait cette déclaration le samedi 12 juin à Bondoukou. A cette occasion, le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a procédé au lancement officiel du projet de production intensive de maïs hybride. « Nous avons besoin de faire la promotion du maïs qui est un aliment complet pour les Ivoiriens avec beaucoup de dérivés», a-t-il affirmé.

Il a félicité les acteurs de cette filière pour les initiatives prises. A en croire N’Zi Kouassi Eugène, ce projet va nécessiter la mobilisation de 10 milliards de F Cfa et sera exécuté sur 46 000 ha sur toute l’étendue du territoire national. «Avec le maïs hybride, nous pouvons passer d’un rendement de 8 à 12, voire 16 tonnes à l’hectare pour satisfaire la forte demande en Côte d’Ivoire estimée à 10 millions de tonnes. Pour être au rendez-vous de l’offre et de la demande, la mécanisation paraît irréversible», a soutenu le président de l’interprofession maïs qui ambitionne d’apporter des innovations dans cette filière pour faire passer les performances actuelles de 1,2 à 8 ou 12 tonnes à l’hectare voire plus.

Pour ce faire, les premiers responsables de cette organisation veulent s’appuyer sur des outils solides dont la bourse des matières premières agricoles de Côte d’Ivoire et l’agence de régulation des récépissés du système d’entreposage et les autres partenaires dont la Banque populaire de Côte d’Ivoire, l’Anader. «En plus de l’igname et de l’anacarde, nous invitons les populations du Gontougo à diversifier leurs sources de revenus avec le maïs hybride», a indiqué N’Zi Kouassi Eugène aux populations de la ville aux mille mosquées qui ont effectué nombreux le déplacement à la mairie, avec à leur tête les élus et cadres et les chefs traditionnels dont le chef de province Pinango du royaume Bron, Nanan Adou II

MARCEL BENIE

CORRESPONDANT RÉGIONAL