Ramadan: L’alliance musulmane explique la Zakat fitr à des fidèles

Remise symbolique de vivres à une association qui lutte contre la pauvreté par l’Afmap. (Dr)
Remise symbolique de vivres à une association qui lutte contre la pauvreté par l’Afmap. (Dr)
Remise symbolique de vivres à une association qui lutte contre la pauvreté par l’Afmap. (Dr)

Ramadan: L’alliance musulmane explique la Zakat fitr à des fidèles

Le 09/05/21 à 19:40
modifié 09/05/21 à 19:40
L’un des aspects importants du jeûne musulman est le partage. Trois jours avant la fête du Ramadan(Aid el fitr) ou tôt avant la prière de la célébration, les fidèles sont appelés, selon le livre saint, à offrir des vivres aux familles nécessiteuses, aux veuves et orphelins, etc. Appelée Zakat Fitr, cette action est très souvent mal exécutée par des musulmans. C’est pour cette raison que l’Alliance des associations et organisations féminines musulmanes d’Abidjan-Plateau (Afmap) ‘’Nassiba-Bintou-Kaab’’ a convié des fidèles à une conférence pour expliquer le procédé et son bien-fondé.

A la mosquée Salam du Plateau où ils se sont réunis pour cette journée dite de rupture de jeûne et de solidarité qui était à sa 7e édition, le 8 mai dernier, Ibrahim Konaté, imam de la mosquée de Treichville, s’est prêté à cet exercice.
Pour lui, la Zakat fitr est très importante, voire indispensable dans l’islam, parce qu’elle permet de créer un certain équilibre entre les familles démunies, moyennes et aisées le jour de la fête. C’est un sacrifice, selon lui, de 2,5 kg de riz par personne et par famille destiné à des personnes vivant dans la pauvreté, aux mendiants où autres, parce qu’il est interdit de mendier pendant la fête du Ramadan. « Cela permet à ces personnes de faire la fête au même titre que ceux qui ont les moyens », dit-il. Au-delà de ce fait, l'imam Ibrahim Konaté indique que cette action a une autre portée religieuse et spirituelle. Parce que, selon lui, la Zakat fitr, une fois faite, efface tous les manquements et péchés commis par le fidèle durant le mois de jeûne.
Poursuivant, il a fait savoir qu’il est formellement interdit de considérer un don à un nécessiteux comme Zakat fitr, après la prière de l’Aid el fitr ou les jours après. « Faire ce don à un fidèle après la prière ou à partir du lendemain du Ramadan est considéré comme un sacrifice ordinaire et non la Zakat fitr », explique l’imam; qui précise que cette action est obligatoire parce qu’instituée par le prophète.

En dehors de cette conférence, une série de dons a été faite à plusieurs associations et mouvements. A cet effet, Karidja Fofana, attachée de cabinet du ministre du Transport, parrain de la cérémonie, a remis un important don en vivres et une enveloppe à l’association, avant d’appeler les musulmans à prier pour son patron et le secteur du transport.

Quant à l’initiatrice de la journée, Fatim Sako Gbon Coulibaly, a remercié tous les donateurs et le parrain pour leur soutien en cette période de pénitence.

HERVE ADOU

Le 09/05/21 à 19:40
modifié 09/05/21 à 19:40