Taekwondo : La Ligue de Koumassi met de l’ordre dans ses rangs

Les Taekwondo-in de la Ligue de Koumassi. (DR)
Les Taekwondo-in de la Ligue de Koumassi. (DR)
Les Taekwondo-in de la Ligue de Koumassi. (DR)

Taekwondo : La Ligue de Koumassi met de l’ordre dans ses rangs

Le 20/04/21 à 08:24
modifié 20/04/21 à 08:24
Les Taekwondo-in ivoiriens sont jaloux de leur nouveau statut. Ils ne toléreront plus le désordre dans leurs rangs. La preuve vient d’être donnée par la Ligue communale de Koumassi. Le bureau de la Ligue, réuni dimanche, a décidé d’exclure Me Odilon N’Guessan de leur communauté. Ce dernier est également déchu de son titre de secrétaire général adjoint de ladite Ligue.

En prenant cette décision importante, les maîtres de salle et le bureau de la Ligue communale entendent se désolidariser des déclarations et agissements de Me Odilon N’Guessan qui, le 13 avril dernier, avait posté une vidéo dans laquelle il faisait une déclaration qui, dit-on, est en déphasage avec le « do », l’éthique dans les arts martiaux. Il foulait aux pieds les résolutions de la dernière assemblée générale. Un désordre dans la famille que les Taekwondo-in ne tolèrent pas.

En effet, sur la vidéo, ce 13 avril 2021, on pouvait apercevoir un individu, tout seul, dans une salle lisant une déclaration qui les engageait tous, sur une question pourtant tranchée en assemblée générale et en sa présence. C’est que près de 230 membres actifs sur 241, réunis, ont décidé qu’il y ait une marge entre 500 et 1000 F Cfa sur les droits d’assurance, adhésion et autres pour faire face aux factures et l’entretien du nouveau centre ivoiro-coréen Alassane Ouattara offert par la République de Corée.

Ils avaient surtout arrêté que le comité directeur, présidé par Bamba Cheick Daniel, reste en place jusqu’au 31 octobre 2021, après les Jeux olympiques de Tokyo avant de partir et laisser la place à une autre équipe dirigeante.

Apparemment, cela n’est pas du goût d’Odilon N’Guessan, connu dans le milieu pour ses prises de positions contradictoires. Me Odilon N’Guessan, qui était un des pions de la dissidence qui a failli brûler la maison taekwondo entre 2017 et 2018, reprenait surtout les propos d’un ex-vice-président de la fédération qui s’est brouillé avec le président Bamba Cheick Daniel au lendemain de la victoire aux Jeux de Rio, en 2016.

Il n’a pas digéré le fait qu’on ne lui ait pas fait la passe au moment où le taekwondo ivoirien connaît un succès croissant.P. BAGNINI


Le 20/04/21 à 08:24
modifié 20/04/21 à 08:24