Deuil : Le président du Cosim, Cheick Traoré Mamadou, inhumé ce jeudi à Williamsville
Drissa Koné, conseiller spécial du Chef de l’État chargé des cultes et du social, au nom de la délégation, a salué la communauté musulmane, à travers ses chefs présents. Car, a-t-il dit, « ce deuil est un deuil national ».
La délégation ministérielle est venue, selon le porte-parole, porter sa part de deuil. « Chacun sait à quel point Cheick Traoré Mamadou était apprécié dans la communauté musulmane », a souligné le conseiller du Chef de l’État, avant de rappeler que moins d’un an après le décès de Cheick Boikary Fofana, l’imam Traoré Mamadou est également rappelé à Dieu. Ce qui est triste et douloureux.
Un homme de sagesse et de grande tolérance
S’adressant toujours aux hôtes du Premier ministre Patrick Achi, Drissa Koné a dit au nom du Président de la République que la personnalité qui vient de les quitter était reconnue pour ses grandes qualités. Notamment la sagesse, sa grande tolérance, sa pondération, mais aussi son habileté dans relations que devaient entretenir toutes les confessions entre elles.
Dans la continuité de ce que l’Imam Boikary Fofana avait enseigné. « Il était important que le Cheikh perpétue cette tradition. Particulièrement les ponts et les passerelles qu’il a pu établir avec les autres cultes, et la paroisse Notre Dame de la Tendresse, l’établissement religieux voisin », a relevé le conseiller du Chef de l’État. Il a souligné que le chef du gouvernement voudrait, au nom du Président de la République, réaffirmer toute sa solidarité avec la communauté et l’assurer de tout son soutien.
Le Premier ministre n’est pas venu les mains vides. Le Président de la République lui a confié la somme de 20 millions de Fcfa, dont 10 millions pour la famille et 10 millions pour le Cosim. Il a demandé à ces derniers de faire beaucoup de prières pour que Dieu accueille son serviteur auprès de lui, dans ce saint mois du Ramadan qui commence à peine.