Politique : La participation des jeunes au cœur des échanges

Désirée Deneo, analyste politique, secrétaire générale de la ligue ivoirienne des droits des femmes et Arthur Banga, enseignant chercheur(Marie-Ange AKPA)
Désirée Deneo, analyste politique, secrétaire générale de la ligue ivoirienne des droits des femmes et Arthur Banga, enseignant chercheur(Marie-Ange AKPA)
Désirée Deneo, analyste politique, secrétaire générale de la ligue ivoirienne des droits des femmes et Arthur Banga, enseignant chercheur(Marie-Ange AKPA)

Politique : La participation des jeunes au cœur des échanges

Le 20/02/21 à 18:09
modifié 20/02/21 à 18:09
Le Collectif des web activistes pour la promotion de la paix et de la cohésion sociale (Cwap) a organisé le samedi 20 février 2021, à Cocody, à la librairie carrefour, une conférence débat sur le thème : « Faut-il désespérer de la politique ivoirienne ? »

Cette activité, faut-il le rappeler, s'inscrit dans le cadre du projet intitulé "Campagne de sensibilisation pour des élections apaisées en Côte d'Ivoire en 2020" financé par la Fondation Open society initiative for west africa (Osiwa).

De nombreuses associations et des partis politiques ont pris part à ces échanges.

Désirée Deneo, analyste politique, secrétaire générale de la Ligue ivoirienne des droits des femmes, a exposé sur le sous-thème : « L’environnement politique ivoirien est-il favorable à la participation des jeunes ? »

Dans son intervention, Mme Deneo a indiqué que la jeunesse représente 67% de la population ivoirienne. Les jeunes, déclare-t-elle, se sont toujours intéressés à la politique même s’ils n’étaient pas présents sur la scène.

Pour elle, l’environnement politique est un peu hostile à la participation des jeunes. Elle a ajouté que le contexte socio-politique infantilise en permanence les jeunes. Selon Désirée Deneo, il y a une absence d’audace des jeunes. Mais malgré tous ces facteurs, elle reste optimiste car le pays dispose d’un environnement favorable à l’éclosion des jeunes en politique. Elle appelle à ne pas désespérer parce qu'il y a des raisons de croire en la politique ivoirienne.

Quant au deuxième panéliste, Arthur Banga, enseignant-chercheur, qui se prononçait sur le sous-thème : « L’importance de la participation citoyenne dans un processus démocratique : cas des législatifs ». Il a invité les jeunes à se former. Soulignant que la participation citoyenne est fondamentale pour la construction de la démocratie et pour faire progresser la nation. Cette participation, fait-il remarquer, doit avoir pour moteur la jeunesse. C’est un privilège historique. Sans elle, il n’y a pas de démocratie, de vitalité..., a-t-il affirmé.

Les participants à la conférence-débat (Marie-Ange AKPA)
Les participants à la conférence-débat (Marie-Ange AKPA)



Pour terminer, il a exhorté les jeunes à participer aux élections législatives car, prévient-il, ne pas participer c’est décider de ne pas voter directement ou indirectement. Toujours à l’attention des jeunes, il a expliqué qu’à travers leur participation citoyenne, ils peuvent influencer des choix en s’engageant sur des questions sociales, politiques, économiques, etc.

Kielé Yao de Lider, dans sa contribution, a souligné que la jeunesse peut aussi impacter les décisions. Pour lui, il faut assurer sa liberté.

Pour Loa Emmanuel, 2e vice-président de la Jfpi, la jeunesse a besoin de se former pour être compétitive. Le complexe d’infériorité et le manque d’audace sont des freins. C’est pourquoi il appelle à plus de confiance en soi pour pouvoir développer ses potentialités.



Le 20/02/21 à 18:09
modifié 20/02/21 à 18:09