Sam Etiassé. (DR)
Fif: Sam Etiassé toujours à son poste
Mais pouvait-il en être autrement pour celui qui assume jusqu’à nouvel ordre le rôle de secrétaire général de la faîtière du football ivoirien? La cheville ouvrière du fonctionnement de la Fif et sur qui devrait s‘appuyer le Comité de normalisation pour s’imprégner des réalités des lieux. Les dispositions de la Fifa, en cas de normalisation d’une fédération, le précisent d’ailleurs. L’administration provisoire installée a pour premier interlocuteur le secrétariat général qui, dans le cas de la Fif, revient au Directeur exécutif.
Il est évident que la bataille électorale pour la présidence de la Fif a fait naître des positions tranchées que certains ont du mal à digérer. Dans sa logique de défendre à tout prix les textes de l’institution que d’autres ont trouvé mauvais, Sam Etiassé a été systématiquement pointé par certains acteurs de partisan et celui par qui le blocage s’est installé.
Mais aujourd’hui, la situation a bien évolué. La Fifa a décidé d’une administration provisoire en vue de ramener tout le monde à la raison. Elle a choisi des personnes censées être neutres et qui ont pour obligation de travailler dans la transparence en tenant compte des textes. Il revient donc à Madame Dao Gabala et son équipe de se faire leur propre opinion sur le terrain et non se laisser distraire par les desseins des différentes parties et même de la tutelle.
Depuis quelques jours, ils sont à la tâche. Comprendre le fonctionnement de la Fif et évacuer les urgences dont la reprise du championnat. Leur premier interlocuteur, c’est le Directeur exécutif. Devrait-il l’outrepasser alors qu’il ne leur a opposé aucun blocage dans l’exécution de leur feuille de route ?
Peut-être que quand arrivera la période de la révision des textes et de l’entame du nouveau processus électoral, la question pourrait être d’actualité. Mais il n’est pas évident que le préfet hors-grade veuille s’impliquer à nouveau pour une question de cohérence et de respect de sa propre opinion donnée sur la question. Pour l’instant, nous n’en sommes pas encore là.