Dialogue politique : Les points d’accord et de divergence lors de la 1ère séance du comité restreint

Le premier ministre Hamed Bakayoko à l'ouverture du dialogue politique
Le premier ministre Hamed Bakayoko à l'ouverture du dialogue politique
Le premier ministre Hamed Bakayoko à l'ouverture du dialogue politique

Dialogue politique : Les points d’accord et de divergence lors de la 1ère séance du comité restreint

Le 25/12/20 à 12:17
modifié 25/12/20 à 12:35
La première séance du Comité restreint mis en place dans le cadre de la troisième phase du dialogue politique s’est tenue, le 23 décembre 2020.

Concernant les points d’accord, les parties ont préconisé la poursuite des discussions entre le Président Alassane Ouattara et le Henri Konan Bédié, en y associant Laurent Gbagbo ; L’organisation d’assises nationales pour la paix et la réconciliation nationale ; Le principe de la libération des personnes, leaders politiques ou jeunes, poursuivis pour des faits liés au mot d’ordre de désobéissance civile ; La réparation au nom de l’Etat pour les victimes des crimes et exactions.

Au cours de cette rencontre, il est à noter un seul point de divergence. Et cela porte sur les modalités de la libération des personnes poursuivies. Certains acteurs ont demandé une libération sans condition, au nom de la réconciliation. D’autres en revanche, estimant que serait encourager l’impunité, exigent au préalable la justice et la repentance avant toute libération.

Toutes les formations et coalitions politiques étaient à l'ouverture du Dialogue politique
Toutes les formations et coalitions politiques étaient à l'ouverture du Dialogue politique


MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DE LA SÉCURITÉ

COMPTE RENDU DE LA PREMIÈRE SÉANCE DU COMITÉ RESTREINT DE LA TROISIÈME PHASE DU DIALOGUE POLITIQUE, TENUE LE MERCREDI 23 DÉCEMBRE 2020

Le mercredi 23 décembre 2020, Monsieur le Ministre de l’Intérieur et de la sécurité a présidé dans la salle C de la Primature, la première séance du Comité restreint mis en place dans le cadre de la troisième phase du dialogue politique, accompagné de dix

autres membres du Gouvernement.

1 – Les participants issus des partis politiques et de la société civile

Les onze (11) partis et groupements politiques (RHDP, PDCI-RDA, AFP/FPI, LMP, AID, GP-PAIX, URD, UDR, UDCY, RPP, et RENOUVEAU DEMOCRATIQUE), et les sept (7) organisations de la société civile (PEACE, POECI, APDH, GPATE, 2PFJ, GOFEHF et CNSI) conviés, ont tous répondus présents avec un haut niveau de représentation.

2 – Le déroulement

Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, dans son mot d’ouverture, a justifié le regroupement des deux catégories d’acteurs, au sein d’un Comité restreint unique par la contrainte de temps, et rappelé les thématiques et les délais impartis, avant de laisser la parole aux participants.

Monsieur TIEDE Jean Gervais de « EDS », au nom de la « Coalition PDCI-RDA, EDS, FPI-AFD et l’URD », a lu une déclaration préconisant « un dialogue national inclusif avec une relecture des textes qui encadrent les élections ».

Un calendrier des travaux du Comité a été ensuite adopté, qui prévoit de traiter la question de l’environnement politique avant celle de la recomposition des CEI locales.

3 – Les résultats des travaux

À l’issue des discussions sur le thème du jour, à savoir l’environnement politique, il a été noté ce qui suit :

Les points d’accord

Pour un apaisement de l’environnement politique national, les participants ont

unanimement préconisé :

- La poursuite des discussions entre le Président Alassane OUATTARA et le Président Henri Konan BEDIE, en y associant le Président Laurent GBAGBO ;

- L’organisation d’assises nationales pour la paix et la réconciliation nationale ;

- Le principe de la libération des personnes, leaders politiques ou jeunes, poursuivis pour des faits liés au mot d’ordre de désobéissance civile ;

- La réparation au nom de l’Etat pour les victimes des crimes et exactions.

Les points de divergence

Il a été noté un seul point de divergence, à savoir les modalités de la libération des

personnes poursuivies :
  • certains acteurs demandent une libération sans condition, au nom de la réconciliation ;
  • d’autres en revanche, estimant que serait encourager l’impunité, exigent au préalable la justice et la repentance avant toute libération.


Le 25/12/20 à 12:17
modifié 25/12/20 à 12:35