Gestion des finances publiques: L’Union européenne, la Kas et l’Apdh lancent un projet de suivi et de veille

A travers ce nouveau projet, la société civile pourra avoir une nette connaissance de la gestion de la chose publique.
A travers ce nouveau projet, la société civile pourra avoir une nette connaissance de la gestion de la chose publique.
A travers ce nouveau projet, la société civile pourra avoir une nette connaissance de la gestion de la chose publique.

Gestion des finances publiques: L’Union européenne, la Kas et l’Apdh lancent un projet de suivi et de veille

Le 16/12/20 à 17:09
modifié 16/12/20 à 17:09
L’Union européenne, la fondation allemande Konrad-Adenauer-Stiftung (Kas) et l’Ong Actions pour la protection des droits humains en Côte d’Ivoire (Apdh) ont réalisé un projet de suivi citoyen. Dénommé Finances publiques, notre affaire à tous (Fipnat), il a été lancé, le 15 décembre, au siège de la Kas, à Cocody.
L'initiative a été prise à la suite de plusieurs constats: les Organisations de la société civile et les populations en générale n’ont pas connaissance des notions relatives aux finances publiques. Il n’existe pas de cadre formel de concertation entre les partenaires étatiques et non-étatiques pour des réflexions pertinentes sur la gestion des finances publiques. Il y a un manque d’informations sur cette question, au niveau local.
L’objectif du projet étant de renforcer les mécanismes de transparence, de redevabilité et de participation citoyenne dans la gestion des finances publiques, Florian Karner, représentant résident de la Kas a salué la présence de plusieurs ministères publics ivoiriens à la cérémonie de lancement.
Pour lui, la gestion des finances publiques est au cœur de beaucoup de débats dans le monde. Pour la simple raison que la saine gestion des finances publiques dans un État démocratique est la clé de son développement économique, social et durable.
Le projet se veut donc une approche de solutions au déficit d’information et de communication entre les populations et les acteurs qui ont la responsabilité de la gestion des finances publiques. Il a salué par ailleurs, les nombreuses réformes initiées par la Côte d’Ivoire à ce sujet, mais souhaite que celles-ci soient accompagnées et soutenues par des acteurs neutres pour mieux informer les populations pour une meilleure coopération entre les exécutants de la chose publique et la société civile.
Pour l’Union européenne représentée par Hadrian Maillard, après près de soixante années de coopération entre son organisation et la Côte d’Ivoire, marquée par l’appui à la société civile, à la promotion d’un environnement propice et favorable au développement, il faut permettre à tous les citoyens d’avoir une idée claire de la gestion des deniers publics.
Parce que « l’État ne fait que gérer les ressources des citoyens qui sont considérés comme des bailleurs ». Une affirmation partagée par le représentant du ministre de l’Économie et des Finances, Antoine Mimba qui a fait savoir que c’est pour cette raison que l’État de Côte d’Ivoire, à travers de nombreux mécanismes met à la disposition des Ong et populations la documentation nécessaire et partage par voie légale les informations à ce sujet.
Quant à Arsène Néné Bi, président de l’Apdh, il a rappelé le lien indissociable entre les droits humains et les finances publiques.
Le 16/12/20 à 17:09
modifié 16/12/20 à 17:09