Gestion des conflits : Le Cicr instruit des journalistes sur le droit international humanitaire




Les participants ont suivi avec attention les différentes présentations. (photos : dr)
Les participants ont suivi avec attention les différentes présentations. (photos : dr)
Les participants ont suivi avec attention les différentes présentations. (photos : dr)

Gestion des conflits : Le Cicr instruit des journalistes sur le droit international humanitaire

Le 15/10/20 à 22:02
modifié 15/10/20 à 22:02
Tout n’est pas permis en temps de conflit. Car, même la guerre a ses règles. Le droit international humanitaire exige des forces en conflit à protéger les victimes (civiles et militaire) et à limiter les moyens et les méthodes de guerre. C’est ce qui ressort globalement de l’atelier qu’a organisé le 14 octobre le Comité international de la Croix-Rouge (Cicr) à l’intention d’une quinzaine d’hommes et femmes de médias, réunis à l’espace Umoa d’Abidjan-Plateau. A travers sa présentation, Manzan Pélagie, conseillère juridique à la représentation nationale du Cicr, a indiqué que le droit international humanitaire fait référence à l’ensemble des règles applicables en temps de conflit. Il repose, dit-elle, sur quatre conventions signées à Genève en 1949, lesquelles protègent plusieurs catégories de personnes, entres autres les combattants blessés et/ou malades et les journalistes. « Les journalistes sont protégés en tant que personnes civiles à condition de s’abstenir de tout acte d’hostilité et de belligérance », a-t-elle insisté. Sauf que ces règles n’étant pas toujours respectées, il appartient, selon la conférencière, aux États signataires de ces conventions de les appliquer et de les faire appliquer. A ce niveau, à en croire Dr Da Léonce, président de la Croix-Rouge Côte d’Ivoire, le Cicr intervient en toute neutralité et impartialité dans les conflits en vue de sauver des vies humaines. D’ailleurs, Steven Anderson, coordinateur communication du Cicr de la délégation régionale d’Abidjan, n’a pas manqué de rappeler les principes fondamentaux de cette organisation que sont : l’humanité, l’impartialité, la neutralité, l’indépendance, le caractère bénévole, l’unité et l’universalité. Des principes qui, a-t-il souligné, guident le Cicr dans ses activités en Côte d’Ivoire, notamment dans l’assistance aux personnes vulnérables (prisonniers, déplacés de guerre, etc). A noter que cet atelier a été l’occasion pour le Cicr de lancer le projet musical intitulé « Comme appel », réunissant sur une chanson et dans un clip-vidéo les chanteurs Kajeem, Nash, Ariel Sheney et l’acteur de cinéma Guy Kalou, en vue de sensibiliser d’une part au rôle de la Croix-Rouge et d’autre part appeler au respect des valeurs humaines telles que l’humanité, le droit à la différence .
Le 15/10/20 à 22:02
modifié 15/10/20 à 22:02