Le ministre Jean Sansan Kambilé chez le président du Conseil des droits de l'homme
Droits de l'homme/Examen périodique universel : La Côte d’Ivoire clarifie les recommandations de l’ONU
Dans un communiqué, ce vendredi 8 novembre 2024, le Ministre de la Justice et des Droits de l'Homme de Côte d'Ivoire, Jean Sansan Kambilé, a réagi à la suite d'une publication suggérant que l’Organisation des Nations Unies (ONU) aurait "exigé un dialogue renforcé avec l’opposition" en vue de l’élection présidentielle de 2025.
Dans cette note, le ministre a tenu à préciser les contours réels des recommandations formulées dans le cadre de l'Examen Périodique Universel (EPU), rappelant que ces recommandations n’ont aucune valeur contraignante.
L’EPU, mécanisme du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, est un processus dans lequel chaque État membre de l’ONU peut évaluer la situation des droits de l'Homme dans les autres États membres et formuler des recommandations. Le ministère de la Justice a toutefois souligné qu'il appartient à chaque pays examiné d'accepter ou de rejeter ces recommandations en fonction de sa souveraineté. Ainsi, aucune recommandation ne peut être imposée à la Côte d’Ivoire par l'ONU ou les États examinateurs.
Le Garde des Sceaux a, par ailleurs, tenu à préciser que les recommandations des États examinateurs ne peuvent être interprétées comme une exigence de l’ONU.
Le Ministre de la Justice a informé le Groupe de travail de l’EPU de la décision de l’État ivoirien de reporter sa réponse sur l’acceptation ou le rejet des recommandations.
Il faut noter que cette démarche vise à permettre une consultation élargie avec toutes les parties prenantes nationales afin d'assurer une prise en compte équilibrée des attentes internes.
Cette déclaration rappelle l'engagement de la Côte d’Ivoire dans le respect des processus internationaux tout en affirmant sa souveraineté face aux recommandations des instances internationales.
L’EPU, mécanisme du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, est un processus dans lequel chaque État membre de l’ONU peut évaluer la situation des droits de l'Homme dans les autres États membres et formuler des recommandations. Le ministère de la Justice a toutefois souligné qu'il appartient à chaque pays examiné d'accepter ou de rejeter ces recommandations en fonction de sa souveraineté. Ainsi, aucune recommandation ne peut être imposée à la Côte d’Ivoire par l'ONU ou les États examinateurs.
Le Garde des Sceaux a, par ailleurs, tenu à préciser que les recommandations des États examinateurs ne peuvent être interprétées comme une exigence de l’ONU.
Le Ministre de la Justice a informé le Groupe de travail de l’EPU de la décision de l’État ivoirien de reporter sa réponse sur l’acceptation ou le rejet des recommandations.
Il faut noter que cette démarche vise à permettre une consultation élargie avec toutes les parties prenantes nationales afin d'assurer une prise en compte équilibrée des attentes internes.
Cette déclaration rappelle l'engagement de la Côte d’Ivoire dans le respect des processus internationaux tout en affirmant sa souveraineté face aux recommandations des instances internationales.