Accord de partenariat économique : L'Etat exhorte les entreprises ivoiriennes à accroître leurs capacités de production

La cérémonie d’ouverture de l’atelier a pris fin par une photo de famille des participants. (DR)
La cérémonie d’ouverture de l’atelier a pris fin par une photo de famille des participants. (DR)
La cérémonie d’ouverture de l’atelier a pris fin par une photo de famille des participants. (DR)

Accord de partenariat économique : L'Etat exhorte les entreprises ivoiriennes à accroître leurs capacités de production

Le 24/09/20 à 09:11
modifié 24/09/20 à 09:11
La commission nationale en charge de la mise en œuvre des APE intérimaires a tenu une réunion bilan, hier, mercredi 23 septembre, à la représentation de la Cedeao, à Cocody.
Pour tirer profit de l’accord de partenariat économique intérimaire (APEi) qui lie la Côte d’Ivoire à l’Union Européenne d’une part et d’autre part, la Côte d’Ivoire au royaume uni, les entreprises ivoiriennes doivent redoubler d’effort. Elles doivent notamment, engager des réformes, en termes d’accroissement de leurs capacités de production.

Mais aussi initier des réformes pour avoir, toutes les gammes de transformation des produits, et donc, toutes les gammes d’industries. C’est l’appel lancé hier, mercredi 23 septembre, aux entreprises ivoiriennes par le directeurs des politiques communautaires macro-économiques et financières, du ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Golé Bi Golé Guillaume. C’était au cours d’une réunion bilan de la mise en œuvre de l’APE intérimaire, organisée dans les locaux de la représentation de la Cedeao, à Cocody.

« Les réformes sont importantes. Le fait d’enlever seulement, les droits de douanes ne suffit pas. Il faut entreprendre un certain nombre d’activités et d’actions. Par exemple, la transition fiscale qui consiste à trouver d’autres sources de recettes. Sinon, si nos entreprises se limitent seulement, à un petit atelier de production, elles ne pourront pas bénéficier des avantages qu’offre l’ouverture des marchés. Il faut donc accroître les capacités de production des entreprises et procéder à une transition fiscale pour que d’autres sources de recettes fiscales soient utilisées pour permettre aux entreprises de respirer et de de continuer à fonctionner », a-t-il indiqué. Avant d’insister : « Il nous faut travailler, pour mettre à niveau, nos industries, pour qu’elles soient présentes sur ces deux marchés. Il nous faut travailler pour que notre administration converge avec l’administration européenne. Et donc, pour nous, l’enjeu, c’est de nous préparer à faire en sorte que les deux marchés, sur lesquels nous sommes, nous restent toujours favorables ».

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Golé Bi Golé Guillaume qui présidait à la réunion, a aussi indiqué à propos du Royaume-Uni, que sa sortie de l’Union Européenne n’a rien bouleversé. « Nous avons adapté simplement, le même accord, avec l’Union Européenne au Royaume-Uni. Dans les mêmes termes pratiquement et avec les mêmes thématiques et les mêmes disciplines. Pour que notre accès sur le marché du Royaume-Uni, soit préservé et consolidé. Ce marché permet à la Côte d’Ivoire de faire en moyenne, chaque année, un excédent de 65 milliards Fcfa », a-t-il poursuivi.

Cette réunion qui a réuni 41 participants, issus des Administrations membres de la Commission APE, du Secrétariat de la Commission Nationale APE, du Secteur privé et de structures non étatiques, avait pour but de faire un état des activités de suivi du Comité National APEi CI-UE.

La cérémonie de clôture a été présidée par Sylla Kalilou, directeur de cabinet du ministre Albert Flindé.



Le 24/09/20 à 09:11
modifié 24/09/20 à 09:11