Formation des acteurs politiques sur la culture électorale/Ibrahime Coulibaly Kuibiert : « La violence n’a pas sa place dans le droit »
Pour le président de la CEI, dans la paix et dans la quiétude tout peut se faire comprendre. « S’il vient que la CEI prend une décision qui vous contrarie, la loi vous reconnait la possibilité de saisir les juridictions de droit commun. Tout ceci pour nous éviter la violence parce que la violence n’a pas sa place dans le droit », a assuré M. Coulibaly.
Pour la présidente du CNDH, Namizata Sangaré, le cycle des élections interpellant son organisation, cette troisième session intensive de l’université des droits de l’homme vise à former 50 participants de 25 partis et groupements politiques. « Le CNDH œuvre à mieux disposer les esprits de ces acteurs à un processus électoral apaisé, sans violence ni violation des droits de l’homme », a-t-elle indiqué.
Avant d’ouvrir les travaux, le président de la CEI a révélé que son institution, tout en voulant permettre à tous les candidats de déposer leurs dossiers, « même incomplet », son institution a voulu être flexible afin de rassurer tous les acteurs.
« La loi dit qu’il faut examiner le dossier le jour où il est déposé. Les pièces sont au nombre de 12 en principe. La 13ème pièce est relative à la lettre d’investiture. Dès que vous n’avez pas les pièces, la commission devrait rejeter vos dossiers. Ce sont les dispositions de l’article 127 de la Constitution. Il appartient à la CEI de vérifier la conformité des dossiers de candidature à la loi, ce après quoi, elle procède à la publication de la liste provisoire...», a-t-il expliqué.
Source : Sercom CNDH