Burkina-Faso/Présidentielle 2020 : Le mouvement de la diaspora "C'est le moment" soutient Roch Kaboré, mais ne lui donne pas de blanc-seing
« C’est définitif, nous avons choisi notre commandant pour la présidentielle 2020 au Burkina-Faso. Il s’agit du Président Roch Marc Christian Kaboré candidat à sa propre succession ». Telle est la décision arrêtée lors du premier congrès extraordinaire du mouvement de la diaspora du pays des hommes intègres ? a indiqué le président dudit mouvement, Moumouni Pograwa.
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En lice pour un second mandat, le Président Kaboré reçoit ainsi le soutien de la diaspora. Ce soutien n'équivaut cependant pas à un « blanc-seing » donné au Président Kaboré, a souligné le mouvement « C’est le moment ».
Dans un mémorandum qui cristallise les exigences ou revendications du mouvement « C’est le moment » à soumettre aux candidat Kaboré, la diaspora a souhaité la création d’un ministère des burkinabè de l’étranger. Lequel ministère devrait s’intitulé « ministère d’Etat, des Burkinabè de l’Etranger chargé de l’Intégration ». Ce mouvement souhaite que le ministre qui sera choisi provienne de la diaspora et singulièrement du mouvement politique « C’est le moment ».
Au Président Roch Marc Christian, une fois élu la diaspora souhaite la mise en place d’un gouvernement d’Union nationale. Le mouvement « C’est le moment » prie le Président du Faso de prendre une loi claire qui autorise tout candidat de la diaspora aux législatives, à résider effectivement dans la diaspora. Cependant, ce mouvement projette de présenter un candidat à la présidentielle 2025.
Justifiant le soutien du mouvement au Président Kaboré, le comité scientifique a estimé une évolution positive de la diaspora sous son régime, la consécration du droit de vote de la diaspora burkinabè. Et surtout de plus de 22000 électeurs de la diaspora enrôlés historiquement sur la liste électorale. A cela, il faut ajouter la consécration d’un ministère des burkinabè de l’étranger. Et celle d’une procédure de consultation de la diaspora lors du processus d’adoption de la constitution. La cerise sur le gâteau pour ce mouvement, c’est la consécration des sièges de député à l’assemblée Nationale à la diaspora