Lancement de la 3è édition du Prix BJKD: Contribuer à la créativité et à l’esprit d’entrepreneuriat chez les jeunes

Olga Djadji, présidente de la Fondation BJKD. (DR)
Olga Djadji, présidente de la Fondation BJKD. (DR)
Olga Djadji, présidente de la Fondation BJKD. (DR)

Lancement de la 3è édition du Prix BJKD: Contribuer à la créativité et à l’esprit d’entrepreneuriat chez les jeunes

Le «Prix BJKD pour l’entrepreneuriat Jeunes», initié en 2018 par la Fondation Bénédicte Janine Kacou Diagou, se veut une plateforme de soutien aux détenteurs d’activités à fort potentiel, qui désirent bénéficier d’un coup de pouce pour améliorer leur rentabilité. Cette année, le Prix BJKD innove grâce au partenariat que la Fondation a signé avec le Pnud.

Le Prix met un accent particulier sur les micro-entreprises, les startups, les innovations...en ciblant l’entrepreneuriat des jeunes, notamment dans les domaines innovants. Il vient renforcer l’impact des actions de lutte contre le chômage des jeunes et l’amélioration de l’employabilité, ainsi que l’accès à un emploi décent et stable. D’où l’opportunité pour le Pnud de lier un partenariat avec la fondation !

C’est ainsi que cette année, 100 jeunes seront retenus. Les autorités régionales, via les Directions régionales de l’emploi jeunes et de la femme, sont concernées en vue de présélectionner, sur la base des critères définis, 10 dossiers de candidature par région, dont 5 de jeunes filles. Les cinq meilleurs seront récompensés ; quand les autres seront pris en charge dans le cadre du projet d’Appui à l’innovation entrepreneuriale jeunes que conduit cette institution internationale, aux côtés du gouvernement ivoirien.

Pour autant, depuis le 24 juillet donc, et jusqu’au 16 août 2020, le dépôt des candidatures, comme pour les deux précédentes éditions, est ouvert sur la plateforme du Prix BjKD à tous les jeunes qui ont un projet ou une start-up. «Plusieurs jeunes entreprises sont nées d’initiatives innovantes. Ce que nous constatons c’est que ces jeunes entrepreneurs, malgré le potentiel de leur activité et leur persévérance, n’arrivent pas à faire évoluer leur entreprise à cause de la faiblesse de leur production. Ce prix vient leur apporter du soutien et contribuer à développer la créativité et l’esprit d’entrepreneuriat», indique Olga Djadji, la présidente de la Fondation BJKD.

Ce Prix, à n’en point douter, met aussi en lumière des entreprises prometteuses issues de tous les domaines: artistiques, technologiques, agricoles, éducatifs... «Il s’agit également au-delà de la compétition, renchérit Olga Djadji, d’encadrer les jeunes entrepreneurs, de les inciter à faire une bonne analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces de leurs projets. Nous voulons aussi leur donner les clés pour monter un bon business plan et leur faire intégrer la notion de profitabilité sur le court, moyen et long termes ».

Dans sa conception, le Prix BjKD pour l’entrepreneuriat Jeunes récompense, après sélection par voie de concours, les meilleurs projets de développement présentés par de jeunes entrepreneurs, inventeurs ou chercheurs. La participation au concours est gratuite. L’entrepreneur ou l’inventeur, personne physique, doit être âgé de 40 ans maximum au moment du dépôt de sa candidature, diriger une entreprise en cours de développement et régulièrement constituée et immatriculée au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier depuis au moins deux ans et avoir son siège social et son domicile situés en Côte d’Ivoire.

A l’issue de la sélection, 10 candidats seront retenus pour la compétition finale, qui dégagera les cinq lauréats qui seront dévoilés lors d’une cérémonie de récompense le 12 septembre prochain. Plus de 50 millions de Fcfa seront offerts aux lauréats par la Fondation BJKD. Trois prix BJKD et deux prix Pnud, (un prix récompensant l’innovation et un prix récompensant le genre).

Créée en 2018, la Fondation BJKD est une organisation éponyme à but non lucratif dont l’objet est de promouvoir l’entrepreneuriat, de susciter la montée de nouveaux talents créatifs au travers de l’art et valoriser le patrimoine culturel africain. C’est une initiative de Bénédicte Janine Kacou Diagou, par ailleurs, directrice générale du groupe Nsia.

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