Personnes entrées illégalement et refoulées/Bleu Charlemagne: ‘’Aucune nationalité n’est visée, il faut juste respecter la mesure en vigueur’’

Commissaire principal de police Charlemagne Bleu, porte-parole de la police nationale, a co-animé la conférence de presse quotidienne sur l’évolution de la Covid-19. (Photo : Véronique Dadié)
Commissaire principal de police Charlemagne Bleu, porte-parole de la police nationale, a co-animé la conférence de presse quotidienne sur l’évolution de la Covid-19. (Photo : Véronique Dadié)
Commissaire principal de police Charlemagne Bleu, porte-parole de la police nationale, a co-animé la conférence de presse quotidienne sur l’évolution de la Covid-19. (Photo : Véronique Dadié)

Personnes entrées illégalement et refoulées/Bleu Charlemagne: ‘’Aucune nationalité n’est visée, il faut juste respecter la mesure en vigueur’’

Le 16/06/20 à 19:47
modifié 16/06/20 à 19:47
Ces derniers jours, plusieurs ressortissants de pays frontaliers, en l’occurrence le Burkina Faso, qui ont franchi illégalement la frontière ivoirienne ont été interpellés et refoulés vers leur pays d’origine, conformément aux règles en vigueur.

Seulement pour la journée du 15 juin, à en croire Bleu Charlemagne, le porte-parole de la police nationale, qui co-animait hier, au ministère de la Sécurité et de la Protection civile, au Plateau, la conférence de presse quotidienne sur l’évolution de la pandémie du coronavirus, ce sont 110 ressortissants burkinabè qui ont été interpellés à Korhogo et refoulés.

« Ils ont manifestement violé les mesures liées à la fermeture de nos frontières dans le cadre global de la lutte contre la pandémie du Covid-19. C’est le lieu de rappeler aux uns et aux autres que suite à l’instauration de l’état d’urgence décrété le 23 mars, il a plu au Chef de l’État de prendre, entre autres mesures, celle fermant les frontières et que cela doit être respecté jusqu’à nouvel ordre. Aucune nationalité n’est visée par cette mesure, il faut juste la respecter », a-t-il appelé.

Bleu Charlemagne a insisté sur le fait que les mesures sécuritaires ont été renforcées à l’issue du 6e Conseil national de sécurité en raison de la hausse, ces derniers jours, du nombre de personnes testées positives au Covid-19. Pour lui, « si les ressortissants d’autres pays veulent venir en Côte d’Ivoire, qu’ils se conforment aux règles en vigueur, en voyant par exemple au niveau des couloirs humanitaires ou commerciaux existants. Je crois que c’est ce qui se fait dans leurs pays respectifs et donc ils doivent respecter les règles ivoiriennes ».

Au plan sanitaire, Édith Kouassy, conseiller technique du ministre de la Santé, a fait une petite analyse des taux élevés de positivité des cas diagnostiqués ces derniers jours et des cas de guérison. En effet, en seulement deux semaines, le nombre de personnes testées positives a été multiplié par deux, passant d’environ 3000 à 5439 cas à la date du 15 juin pour un nombre total d’échantillons testés évalué à 37 653.

« Ces données confirment la circulation active du virus dans notre pays, en particulier dans le Grand Abidjan. Cependant, on note une croissance continue de personnes guéries dont le taux varie entre 50 et 53% et la létalité autour de 1%. Plusieurs raisons militent en faveur de ces résultats : une meilleure sélection des candidats au dépistage, une meilleure connaissance de la maladie, le renforcement des capacités des laboratoires pour l’analyse des prélèvements et la qualité de la prise en charge », a-t-elle commenté.

Abidjan compte à ce jour 12 sites de dépistage fonctionnels sur les 13 prévus dans la mégalopole. Concernant les laboratoires impliqués dans la lutte contre le Covid-19, la capitale économique en compte cinq et une dizaine d’autres sont prévus à l’intérieur du pays.


Le 16/06/20 à 19:47
modifié 16/06/20 à 19:47